romain Sextius le ruissellement des fontaines. Quel joli point d’orgue ! Comme l’an passé, l’axe du festival était Mozart, avec, entre autres, une représentation sensationnelle du Dort Giovanni prestigieusement décoré par Cassandre et merveilleusement dirigé par Hans Rosbaud. Sans doute a-t-on longuement épilogué sur le personnage campé par Renato Capecchi auquel était confié pour la première fois le rôle redou-table de Don Giovanni : sa voix, sa musicalité, son style n’étaient pas en cause, et ne sauraient l’être, admirables qu’ils sont. Ce que l’on a pu regretter évidemment, c’est la légèreté que le metteur en scène Jean Meyer a visiblement tenu à donner au personnage, qui manquait ainsi du côté fatal, bel Argentin et assez louche qu’est Don Juan dans l’absolu, et aussi le manque du sens de péché et de châtiment. Mais ce sont là querelles de jansénistes… Autour du génie mozar-tien, au sein duquel la Méditerranée lumineuse fait une souriante visite à la sombre Germanie, on avait groupé des auteurs représentant la e médi-terranéité n en musique : français, autrichiens, italiens, espagnols. On a beaucoup discuté pour définir ce qu’est l’esprit méditerranéen. On n’y est pas parvenu, naturellement. On n’y tenait peut-être pas tellement, car chacun n’était habité que par une idée : une tradition de beauté venait de se fonder à Aix. CLAUDE ROSTAND. /’„nccrt chmnpétr s’est lad appinndir, pour la première lois depuis la gusss,.. Il ignards, ois l’orchestre allemand de dirigé par Hata liosIniegd „:100„, 30