se « La lourde et grucieuse porte de l’ancien archevêché vient, en se refermant avec un bruit sourd, de mettre raccord final au second festival de musique à Aix-en-Provence.» Deuxième Festival de musique I 11111-PIIKENCE LE soleil de Cézanne est couché. Les cigales de Darius Milhaud ont cessé de racler leur silex. La voix de l’invité 0Mozart s’est tue, elle aussi, sur les robustes affirmations de foi et d’amour de la Messe du couronnement. La magique féerie visuelle qui transfigurait la ville d’Aix-en-Provence à coups de projecteur laisse place à l’obscurité lumineuse d’une nuit de pleine lune au pays du roi René. Un joli vent tiède caresse doucement les biceps des atlantes barbus qui se cramponnent depuis deux siècles aux façades des hôtels parlementaires. La porte lourde et gracieuse de l’ancien arche-vêché vient, en se refermant avec un bruit sourd, de mettre l’accord final au second festival de musique d’Aix-en-Provence. Une seule voix demeure, multiple et imperceptible, qui murmure inlassablement depuis le temps du bon consul Une scène de Don Giovanni do Mozart jouée dans un décor et des costumes de A.-M. Cassandre, qui construisit dans la cour de l’ancien arche-vêché, à l’occasion du festival, un théâtre démontable. Robert Casadesus au pull, 1,1 théâtre en plein air. Les etv rand, Ad au pianiste.