même caractériser nettement son essence, que par le secours de son contraire. C’est ainsi que le noir et le blanc, opposés l’un à l’autre, nécessaires l’un à l’autre, et nécessaires l’un à l’autre en raison de leur opposition elle-même, nous fournissent le modèle et le type de l’harmonie des inconciliables. L’étendue du parti qui a été tiré de cette réciprocité antagoniste par les peintres, les décorateurs, les artistes artisans du tissagepourrait à elle seule, si on voulait la pousser assez loin, remplir de très nombreuses PYM. Lucien Rollot. pages. Sans aller chercher d’exemples très loin de nous, par exemple dans l’art savant et primitif des sociétés précolombiennes des exemples d’effets surprenants, saisissants, obtenus par la combinaison de leurs valeurs opposées, sans rappeler que des arts presque aussi riches en possibilités que la peinture, le dessin, la gravure ont demandé et demandent encore aux combinaisons, aux oppositions, aux mélanges, aux échanges du noir et du blanc la presque totalité de leurs ressources, il me faut noter au moins ceci avant l’invention récente des techniques cinématographiques de la couleur, techniques dont il est impossible de dire encore si elles seront, pour l’art dont elles ont,