C’était une ferme, pourquoi porte-t-elle nom de moulin ? Nul ne le sait. Au cadastre, on retrouve sa trace dès 1792. Elle fut autrefois couverte de chaume, comme elle l’est de nouveau aujourd’hui : le grand-père du jardinier l’a connue ainsi. Mais, entre temps, sa toiture fut de vieilles tuiles qui maintenant pavent tout le tour de la maison. Les fenêtres, agrandies du haut, s’alignent sous le chaume et ont retrouvé leurs petits carreaux s carrés n à l’ancienne. Elle comprenait plusieurs corps de bâtiment séparés, réunis à présent les uns aux autres. Façade principale. A l’intérieur, toutes les peintures sont d’un beau blanc pur et mat et les parquets tendus de tapis de toile de lin beige. Dans la chambre de Madame, la grande armoire normande est peinte en blanc. Les panneaux en creux sont tapissés de papier peint à fleurs. Sur les portes de la table de chevet sont peints, en trompe-l’oeil, les objets familiers de la maîtresse de maison. Dans le living-room, les sièges et les tables sont en rotin naturel, au point de Venise de 1830, le tapis en moquette chenille d’époque romantique. Dans la cheminée, construite avec les anciennes, poutres du grenier, on peut s’asseoir sur des tabourets de rotin. 30