INFO MATIONS A Une exposition Bourdelle, à Montauban. Sur l’initiative d’un comité montalbanais, présidé par M. Pierre Viguier et sous l’impulsion du préfet du Tarn-et-Garonne, M. Ghisolfi, une importante exposi-tion des oeuvres du grand sculpteur a été organisée dans sa ville natale, au Musée Ingres. Elle réunit avec plusieurs hauts reliefs en plâtre du théâtre des Champs-Elysées, des pièces magistrales comme le Centaure mourant, l’Héraklès, le Fruit, la statue équestre du général Alvear accompagnée des quatre figures allégoriques, la Force, l’Eloquence, la Victoire et la Liberté et environ quarante-cinq autres bronzes, bustes et figures. A cet ensemble impres-sionnant s’ajoutent des dessins, des pastels, des oeuvres de jeunesse, bustes d’amis montalbanais et de touchants souvenirs de l’artiste ; moulage de sa main, lettres, photos. L’exposition terminée, une salle du Musée Ingres, recevra à titre définitif les œuvres de Bourdelle qui ont fait l’objet d’un legs. Cependant un monument, composé d’une stèle portant le masque en bronze du sculpteur par lui-même, sera érigé à sa mémoire dans un square portant son nom et une plaque commémorative sera apposée sur sa maison natale. Académie de la Grande-Chaumière et Colarossi. 10, rue de la Grande-Chaumière Paris, Cours de sculpture, professeurs : Raymond Martin, Zadkine. Cours de peinture, professeurs Goerg, Yves Brayer, Mac Avoy, Picard-Le-Doux, Mato. Le deuxième Salem des Céramites de France. Les organisateurs de cette très abondante exposition, qui eu lieu à la Maison de la Chimie sous les auspices de la Chambre Syndicale, affirment le désir de rééduquer le goût du public et des fabricants en leur présentant, comme le souhaitait déjà le comte de Laborde, dans son fameux rapport de 1863, des modèles de qualité, et par là de relever le niveau bien appauvri de la production actuelle : sur le regrettable état de cette production quionte surtout aux dernières années de la guerre, à la suite d’une vague dangereuse d’ama-teurisme, la plupart des pièces exposées apporte, hélas ! des témoignages probants. Quant aux exemples de qualité ils pourraient être plus efficaces, si ne s’était abstenue presqu’au complet l’équipe, si diminuée pourtant, des bons céramistes qui continuent la grande tradition de la fin de l’autre siècle et du début de celui-ci. Il est juste toutefois de noter quelques envois intéressants : dans l’ordre purement décoratif des vases et des coupes de Lifas, Marcel Guillot, Pierre Fouquet, René Bluet, Lacaf qui se recomman-dent de l’enseignement des maîtres, des petits sujets non dénués de fantaisie de Plisson, Michel Fournaque ; dans l’ordre utilitaire des lampes de Made Zolain ; enfin dans une recherche architecturale, des panneaux de Pouchol, de Rouai:. de Paul Chaumeil, un bas-LUMINAIRE FERRONNERIE ECLAIRA&E S 1″ TISTIQUES relief d’inspiration religieuse, de Christiane d’Estienne. Puissent-ils jouer le rôle bienfaisant que l’on attend d’eux ? Vendémiaire, à la galerie de la Boétie. Cinquante peintres contemporains sans lien bien appréciable entre eux. On dirait un échantillonnage que la nou-velle direction a voulu dresser avant d’entreprendre une série d’expositions qu’elle annonce multiples et variées. Il reste que le côté disparate de ce premier groupement ne laisse pas de déconcerter. Avec des dessins de Jacques Villon, de Lorjou, des peintures non figuratives de Jean Piaubertvoisinent des c Paris r de Delastouche et de Quizet, des figures de Goerg, des paysages d’Yves Brayer, de Gisèle Ferrandier, tandis qu’une mélancolique nature morte de Bernard Buffet s’affronte avec celles, hautes en couleur, de Jannot, de Clavé, de Claude Vénard ou avec l’intérieur de François Desnoyer. Groupement de vacances, déclare Jean Bourret dans sa préface. Laissons venir les saisons laborieuses. En attendant, la galerie nous présente dans une autre salle des oeuvres de Bierge, oeuvres bien construites, avec une tendance à réduire le rôle de la troisième dimension, aux larges tons plats, austères dans les portraits et les paysages, plus chaleureux dans les natures mortes. Une Exposition de dessins modernes à Bergame. Elle s’est ouverte le 28 septembre au Pela… » della Ragione. Parmi les très nombreux artistes qu’elle réunit, représentant les plus authentiques tendances modernes, se trouveun intéressant contingent de Français. Relevons les noms de Dufy, Matisse; Derain, Vlaminck, Braque, Léger, Utrillo, Rouault, Picasso, Grommaire, Villon, Marchand, Lhote, Bazaine, Pignon. Bonnard et Vuillard, à la Galerie Bernheim Jeune. C’est une suite de la rétrospective Bonnard. Aux grands panneaux- qu’elle contenait, d’autres panneaux de Vuillard ont été ajoutés dont plusieurs aussi avaient déjà été montrés. Mais le rapprochement des deux peintres, tout en faisant ressortir leurs qualités murales, accusent par comparaison les dons savoureux de chacun : chaleureux coloris du premier, intimisme délicat du second. Ona réuni dans une salle voisine des paysages et des fleurs d’Edmond Gouge, d’une exactitude un peu trop littérale, mais qui ne manquent pas de sensibilité. * Jacques Zucker, à la Galerie André Weil. Des intérieurs et des paysages curieusement animé. de petites figures, des portraits, des fleurs. Tou cla. un peu confus parfois, mais faisant jouer agréablumént les coloris dans une pâte riche, savoureuse. DEUS►E SARL. CAP. 1.2oo.000 P•’ 4R., d. PARC-ROYAL PAPI I .5 3′ ARR ARC 21.34.