JEUNE FEMME. PAR MODIGLIANI – GALERIE CHARPENTIER 1,5suRNE,,cmr_AG,a.-geR,1:1-0: Cent portraits de femmes, du XVe siècle à nos jours, à la Galerie Charpentier. Est-il besoin de dire qu’avec ce thème aimable, il s’agit encore d’une exposition de qualité. Au vrai, dans cet ensemble, les très grandes œuvres sont assez rares un fort beau Rubens, sa femme Isabelle Brandt, un délicieux Courbet, le portrait de sa fille Zélie, un Goya, plein de caractère et le prestigieux Renoir. Mais, d’une façon générale, c’est une moyenne, bien séduisante d’ailleurs, où s’affirment surtout les dons français de perspicacité, d’analyse, qui ont suscité chez nous une remarquable filière de portraitistes. Ceci n’empêche pas les peintres étrangers, ceux des écoles du nord et les Anglais du mine siècle, d’être très convenable-ment représentés. Dans le nombre les amateurs ont le plaisir de découvrir des œuvres relativement ignorées. Et puis, grâce à la variété des manières, sur cette succession de visages enjoués, solennels, mystérieux ou mélancoliques, l’attrait n’est pas mie d’essayer de déchiffrer les goûts, les pensées, les rncêves de ces belles d’âges révolus, depuis la gentillesse comme intimidée, des modèles de Fouquet et de Clouet, la grâce un peu hautaine des sujettes de Louis XIV, l’élégance des contemporaines de Mme de Pompadour et de Marie-Antoinette, jusqu’à la coquetterie spiri-tuellement chiffonnée des femmes de l’autre siècle et du commencement de celui-ci. JEUNE FEMME AU BORD DE L’EAU, PAR MANET.