MOBILIER ET DÉCORATION L’ACTUALITÉ Le Salon (artistes français et Société Nationale), au Palais de New-York. — Bien que pour une durée très limitée, les deux Sociétés auxquelles est jointe, comme d’habitude, la Société des Beaux-Arts de la France d’outre-mer, réunissent un nombre appré-ciable d’envois, 4.524 en tout, parmi lesquels dominent les peintures. D’aspect reposant par sa stabilité, l’ensemble nous présente, avec des œuvres preque inchangées, les noms habituels de Balande, Désiré Lucas, Fougerat. Maxence à Guillonnet, Corbin, Etcheverry, Jules Adler chez les Artistes Français et de Guirand de Scevola, Tondu., Van Hasselt, Madrassi, Tristan 42 ARTISTIQUE Klingsor à J-G. Domergue, Dubaut, Adrienne Jou-dard, Jean Rigaud, Raymond Woog, dont quelques toiles évoquent rétrospectivement le talent a la Société Nationale. Les sculptures sont plus espacées. Il faut cependant noter un imposant Michel Ange de Landovski, d’intéressantes figures de Traverse, Beau-fils, et parmi les bustes qui, eux, ne manquent pas, ceux de François Cogné, Briquemond, Simone Parodi, sans oublier le médaillon de Raymond Sudre. La section d’art appliqué de la Société Nationale, la seule qui ait conservé un peu de vie, se distingue par une richesse de décor, parfois excessive. A part une coiffeuse de Landault, un secrétaire de Champion et une armoire de Jean Royère — encore ceux-ci COLLE EN FER FORGÉ. PAR RAYMOND SURES. PAa, affectent-ils un ce r t ain baroquisme de formes —ces meubles signés Drouet, Rinck, Waendendries se parent abondamment de sculptures, de cuivre, de bronze doré et de laque. C’est d’ailleurs le Salon de la laque. Elle brille non seulement -lir le-deux panneaux fort réussi-de Bernard ci d.• Pierre Dunand, mais sat d’im-portants para yen s de Bobot, Bouverat. vaineVida-. Quant à la céra-mique, elle compte, comme toujours, hélas ! depuis gut Igues années. pas tend de pièces indésirables. Mais. il y a la belle vitrine d’Emile Decour et deux ensembles remarquables de Mayodon et de Jean Besnard. A noter, une belle grille en fer forgé de Ray-mond Suites. Les bibelots es cristal gravé de Favrat. Compard, à la Galerie Chakyssin. On commit les vigoureuses peintures de cet artiste. Ce sont, cette fois, des aquarelles qu’il a réunies, des aquarelles lim-pides, transparentes, na-crées et de curieux dessins (portraits, études de nus) exécutés à l’aide de petits points serrés qui donnent un modelé, une fluidité singulière.
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