MOBILIER ET DÉCORATION ANNONCE veronese AJOUTER AUX DEPOTS LILLE BAILLY • 46, Rue Nationale CHANGEMENT D’ADRESSE CANNES Jacques COURTOIS • 107, Rue d’Antlbes rienne, surtout, est évoquée par de très belles nature mortes aux volumes puissamment équilibrés dan des gammes de tons très sobres, et par des paysage aux simplifications expressives. Des portraits, de figures, auxquels s’ajoute encore des paysages, elle marque entre les deux guerres l’évolution de l’artiste qui penche vers des interprétations plus libres de la nature, sans renoncer toutefois au caractère synthé-tique de son art souligné en outre par des émouvants dessins. * Paule Gobillard, chez Durand-Ruel. Nièce de Berthe Morisot, auprès de laquelle, après la mort de ses parents, elle passa sa jeunesse, sœur de Mme Paul Valtry qui la garda chez elle pendant toute sa vie, dans cette maison de la rue de Villejust, pleine des souvenirs de Manet et de leurs amis, Paule Gobillard, par goût, par tempérament et aussi par l’effet de l’inévitable influence du milieu est restée jusqu’au bout très près des impressionnistes. L’intéressante rétrospective que l’on vient de faire d’elle nous en apporte encore l’évident témoignage. Ses paysages, ses notations cueillies au hasard de sespromenades charment par leur qualité lumineuse. Mais surtout, comme Berthe Morisot, c’est par ses évocations de scènes d’intimité quotidienne traduite avec beaucoup de sensibilité qu’elle gardera une place appréciable dans la peinture de son temps. Les mains éblouies, à la Galerie Mreght. — De jeunes mains internationales. Les rayonnements qui en jaillissent et se traduisent abstraitement sur les toiles ont-elles ébloui les visiteurs ? En tout cas, même si le crédit que le public accorde aux peintres abstraits s’épuise tant soit peu, leur zèle ne se ralentit pas. Quelques-uns, à vrai dire, font des concessions à la nature. Le Suisse Durig, un coloriste, nous laisse deviner quelques figures de noirs dans une brousse touffue et le Belge Alchinsky nous permet de recon-naître certains objets familiers. Mais la Française Denise Chesnay et le Turc Nejad demeurent des non figuratifs intransigeants. Et l’on se demande si l’on ne trahit pas les intentions de l’Espagnol August quand on croit discerner dans ses compositions des apparences de germes ou de protoplasma qui flottent dans le brouillard ou nagent dans un bain. TOUS LES TISSUS D’AMEUBLEMENT 68 LE MEUBLE DE CUISINE Installation de cuisine sur devis BOURBON fabricant 2, r. de la Roquette – PARIS (119 eue. 97-15 Les visages de la danse, à la Galerie Barbedienne. Avant le guerre, e les Archives nationales de la danse ont donné, déjà, plusieurs expositions. Une sorte de Salon périodique s’est ainsi constitué, qui a lieu, cette année, à la Galerie Barbedienne. On y voit d’ingénieuses peintures décoratives de Maurice Routée, de vivants dessins de Monique Lancelot, de Lucienne Pageot-Rousseau qui réussit à évoquer le mouvement d’un trait curieusement expressif que le bon ferronnier Subes a reproduit en d’étonnantes silhouettes de fer forgé. Ceci nous conduit, par un détour, à la sculpture où l’on trouve d’intéressantes petites figures de Marcel Spranck, de Jean Target, de Mathilde Rezvani et de Maurice de Bus, dont le torse suggère, avec des moyens très réduits, un souple envol dans l’espace. * Art et création. — C’est le titre d’un très agréable ensemble qui réunissait au Musée Galliera, des travaux choisis des élèves des collèges techniques de Paris. On y distinguait surtout des envois remarquablement divers de l’Ecole des Arts Appliquées — céramique, dinanderie, orfèvrerie, laque, émail — des meubles de l’Ecole Boulle, entre autre une chambre pratique en chêne, pour la série et de charmants modèles de tissus d’ameublement de l’Ecole de jeunes filles de la rue Duperré. Le tout ingénieusement groupé, faisait souhaiter de plus fréquents contacts entre ces écoles, d’où, semble-t-il, l’enseignement général ne pourrait que tirer profit. Images d’Autriche, par Jean Rigaud, texte de Boris Loeski (Edition Wagner’sche Universitals. Insbruck) 104 planches en héliogravure ou teintées à l’offset constituent l’essentiel de cet ouvrage. Elles reproduisent des dessins que Jean Rigaud, appartenant au Service de Récupération des Œuvres d’Art, en Autriche, réalisa d’un trait souple, expressif, au cours de ses randonnées. Avec des moyens simples, mais beaucoup de sensibilité et d’heureuse trouvaille de composition, de mise en page, il évoque les villes, les bois et les montagnes, Vienne et ses églises, Insbruck ses aspects du moyen âge et ses façades baroques, le Tyrol et ses clochers globuleux, les vieilles rues de Hall et de Rottenberg, aux enseignes historiées, les bourgs puissants et massifs et les maisons pitto-resques en pans de bois des villages de l’Arlbery. Par une véridique représentation de la nature et des choses, Jean Rigaud ajoute un caractère suggestif aux qualités d’harmonie qu’il a su donner à ces pages. Des notices savantes sans pédantisme éclairent et complètent leur signification dans le passé. chanée S. A. R. L. au Capital de 8.000.000 de Francs Maison Fondée en 1849 . Vente exclusive ms décorateurs et ensembliers 25, Rue de Cléry, 25 PARIS (2..) Téléphone Cru 27.81 ‘Mn.) Le Gérant o. HONORÉ. – V, trimestre 1949. PRINTED IN FRANCE Lang, Manchong et Cie 30, rue du Poteau Pies 091) — 314010