moBILIER ET oBc0NATIOY JACQUES VIBERT ET DE LA LONDE — COIN DE CHAMBRE. Pham 18 On n’en voit guère le moyen. Essayons du moins d’examiner le problème d’après l’état objectif de la production, telle qu’elle se présente à nous aujourd’hui. Ce qu’on a nommé l’art décoratif moderne s’est cantonné dans le luxe, depuis en tout cas la réaction contre le style 1900, et c’est encore dans ce domaine que travaillent le plus volontiers les créateurs de meubles. On a pu remarquer chez ceux-ci, ils reste, au cours de ce premier tiers de siècle, des orientations différentes. Celle qui est apparue il y a une dizaine d’années et continue à s’affirmer très nettement procède de ce qu’on a appelé le retour au décor. Sous des influences diverses, une lassitude de plus en plus accusée des surfaces nues, des partis austères qui avaient caractérisé la tendance précédente et aussi, à partir de la guerre, dans la pénurie de matières premières et de main-d’oeuvre, pour utiliser au maximum les quelques ressources dont on disposait, on est revenu aux ornements, marqueterie, bronzes, laque et même sculpture sur bois. En même temps, moitié par respect de certaines exigences de la technique, un temps méconnues, qui veulent pour la bonne construction de l’ouvrage des équilibres presque immuables, moitié pour obéir