66 MOBILIER & DÉCORATION MURS BLANCS. RIDEAUX DAMAS BLANC. AQUARELLES DE DEGALLAIX. DIVAN EN ÉBÈNE MACASSAR GAINE DE MAROQUIN DU CAP NATUREL, REHAUSSE DE FILETS ÉCRASÉS. LE PIANO EN LAQUE BLANCHE ET BRONZES CANON DE FUSIL, EST DE LA MAISON GAVEAU, SUR DESSINS DE M. A. POSIAJXJXI ZE. LA PA PITZ, CAVE A LIQUEURS EST EN POIRIER NOIR VERNI. LE JEU DE TABLES GIGOGNES EST EN EBENE MACASSAR DÉPOLI. IL EN EST DE MÉMO POUR LES PARTIES D’ESENISTERIE DU FAUTEUIL ET DU POUF. LA MOQUETTE EST DE TON BORDEAUX Il est des héritages difficiles à maintenir. Lorsque Alfred Porteneuve prit la succession de son oncle, le si regretté Jacques Ruhlmann, bien des esprits critiques ne manquèrent pas de dirent que la tâche était impossible à accomplir. Le nom de Ruhlmann s’était illustré de telle façon dans l’art décoratif contem-porain, son action, son influence, son prestige, avaient été si puissants dans notre société, que personne ne pouvait, semble-t-il, reprendre le sceptre qu’il avait tenu jusqu’à sa mort avec tant de dignité. Porteneuve le fit cependant avec une simplicité qui sauva une partie que l’on pouvait croire perdue d’avance. Il ne tenta pas de perpétuer la tradition de faste que son  » patron  » avait illustrée avec gloire, il ne chercha pas à copier Ruhlmann ni à créer sous une nouvelle raison sociale des modèles