des pièces de réception. des salons et des salles à man-ger qui ne sont plus des pastiches des styles anciens. mais des créations moder-nes. Noscroiseurs. comme nos grands paquebots doi-vent être les meilleurs et les plus utiles ambassadeurs de notre art français contem-porain. Visitésescales par l’élite des socaux iétés étran-gères, ils montreront ce dont nos décorateurs sont ca-pables, en confort et en raffinement. Le Sylve a su donner à ces pièces. d’allure obliga-toirement sévère. ou du moins sérieuse. d’heureuses proportions qui les rendent aimables et accueillantes. Le mobilier, particulière-LA CHAMBRE DU COMMANDANT DU CROISEUR  » FOCH  » nient celui des chambres à coucher et des cabinets de travail des officiers. est inté-ressant en ce qu’il est par-faitement adapté aux be-soins. Ici la logique règne. Il faut, dans une cabine étroite. loger tout ce qui est nécessaire à la ie, sans encombrement. Le Sylve a résolu le problème: il n’est pas douteux que tons les yachtmen auront profit à visiter celle exposition. Ils y puiseront d’utiles leçons. Non seulement les yacht-men français, mais surtout les anglais, dont les instal-lations à bord des yachts les plus luxueux sont, la plupart du temps. d’une na-vrante désuétude. Sachons gré à M. Bou-linier d’avoir contribué par celte exposition à soutenir l’intérét croissant qui s’al-tache en France aux choses. de la marine. Sur les murs de la galerie. rehaussant l’attrait de celle manifestation, les visiteurs ont également le plaisir de trouver une centaine de toiles, gravures et dessins, signés de nos meilleurs maîtres. et tous consacrés à notre marine de guerre. UNE CHAMBRE-TYPE D’OFFICIER A BORD DU  » COLBERT  » FIND ART DOC