28 trefois pour offrir des débouchés à toutes les usines de papier peint el à leurs vieilles collections. C’est possible. Qu’on ne s’y fie pas trop. cependant ! D’abord ces appar-tements se transforment. Et rien ne prouve en tous cas que le public se contentera longtemps de modeles désuets On a beau faire, l’uni s’habitue à des aspects nouveaux qui lui deviennent nécessaires. Au reste les fabricants s’en rendent bien compte, puis-que, malgré tout, ils montrent quelques velléités de se mettre à la page. Seulement ils semblent n’avoir qu’une idée assez confuse de ce qu’est le moderne Certains se bornent à reprendre des dessins de jadis en remplaçant les modelés par des aplats. Pour le plus grand nombre, faire du moderne c’est associer des couleurs criardes, mettre en conflit des lignes heurtées dans des combinaisons de style pseudo-cubiste. On ne s’étonne plus après cela n’aient pour de telles tendances qu’une médiocre estime el qu’ils ne se sentent pas pressés de les répandre. La vérité — l’on m’excusera si je me répète — c’est qu’il leur faudrait des artistes pour les renseigner. Coûte que coûte, ils devront avant peu recourir à de bons créa-teurs de modèles. Il y a là une question vitale pour eux el pour le papier peint d’une façon générale. Mais on pourrait aussi leur proposer des vues plus désintéressées. Aisément, le papier peint, rajeuni par leur initiative, se ferait l’introducteur de tous les autres beaux métiers dans un intérieur contemporain. A lui seul et sans beaucoup de frais, il est capable de prêter à la maison une allure moderne. Derrière lui entreraient bientôt les meubles et les bibelots. Ainsi loin de souffrir des formules actuelles, il en serait le meilleur apôtre. René CHAVANCE. ec 1nd 1,1 tli 1 1 1,l’imIllo, 111., tin o 1.1 01,1111, 1.■ Nous avons annonce en pnvner Mimer qu’un projet resoltion allait être