des autres. jusqu’à l’entrée principale largement ouverte. formait u ensemble majes-tueux et accueillant. Les plans verticaux étaient reliés par des claustras que M Edgar Brandt devait exécuter en ferronnerie. Dans ce cadre d’une élégance ajourée, le rythme puissant des pylones était conçu pour scander les mouvements de le foule. Henry Favier, a des merveilleuses pus sibilités des usines. aurait vOulu mettre au jour un née-table monument issu de la pure métallurgie. Entre les blocs puissants des piliers. il avait révé d’encastrer ses stylisa-tions de jets d’eau. formées de rubans de fer passés au laminoir. Le forgeron cé-dait la place à de formi-dables outils. Hélas ! c’est devant le staffeur qu’il dut s’effacer, L’insuffisance des crédits ne permit pas l’édifica-tion de la porte avec les matériaux prévus. Le plâtre engraissa les pro-fil, Au lieu du lyrique poème de métal attendu, nous dùmes nous con_ tenter d’une œuvre ex-trêmement alourdie. Ce que nous venons d’expliquer de sa con-ception est cependant susceptible de faire com-prendre ce que comporte de nouveauté esthétique l’utilisation dn machinis-me. N’imitons point Rus-kin vitupérant toutes les conquêtes de son temps et maudissant au nom de l’art la machine à va-peur. les chemins de fer et le télégraphe. Les artistes peuvent trouver dans toutes les inven-tions du génie humain des sources d’inspiration et des moyens inédits de donner corps à leurs’ rêves. Une autre considé-ration s’impose lorsqu’on étudie le problème de la métallurgie moderne, celle de la fabrication en série, seule susceptible de ré-pondre aux besoins des clas-ses moyennes De plus en plus le métal pénétre dans les intérieurs. On ne s’en lient plus aux grilles, aux appareils d’éclairage, aux cache-radiateurs. Nos larron-mers étudient des tables, des sièges. des consoles. des cré-dences. La plupart de ces meubles sont d’exception. Conçus el exécutes pour une clientèle éprise de faste, ils ne peuvent élre que des pièces uniques. Mais il faut prévoir le jour où des artistes et des industriels. utilisant rationnel-lement les ressources usinières. sauront créer d’harmonieux inocleles en série destinés aux classes moyennes. Ce jour là, on ne pourra taire fi des machines à emboutir. de la soudure autogène ou de la presse à chaud. Lorsqu’il s’agit d’é-dition on ne saurait souhaiter le dédain de procédés qui économi-sent le temps el le travail. Ce qu’il faut craindre, c’est que les facilités d’exécution séparée et d’assemblage que four-nit l’industrie. aillent à l’encontre de la sobriété qui est une desvertus de l’art modern, Nous avons vu quelques-uns des protagonistes de l’art actuel donner dans le Travers de la surcharge. Dans se difficulté. la technique traditionnelle impose à l’auteur une réserve qui. dans bien des cas, constitue une sauvegarde du gond. Souhait°ns que les artis-tes qui disposeront de commodités matérielles plus développées. se re-portent souvent en pen-sée aux exigences du simple métier de forge-ron, par lequel la ma-tière est traitée logique-ment. avec une parfaite connaissance de ses mo-dalités. GILBERT POILLERAT . ÉCRAN PORTE-PARAPLUIES ÉDITÉS PAR BAUDET, DONON, ROUSSEL ET Ci, YVANHOE RAMBOSSON. FIND ART DOC