22 DANS CE BOUDOIR, DE MICHEL DUFET, (ÉDITÉ PAR  » LE BUCHERON L’ÉCLAIRAGE VIENT D’UNE FRISE DE VERRE GRAVÉ FORMANT LE MOTIF DOMINANT DE LA DÉCORATION; UN LUSTRE EN PERLES DE VERRE. DONNANT LA NOTE BRILLANTE, LE COMPLÈTE les éclairagistes, qui sont encore rares, nous ont prouvé qu’en agissant ainsi no allions à l’encontre de nos intérêts et du but poursuivi, voire au détriment de noire sens le plus précieux : la vue. C’est un postulat qu’il est peut-êlre encore nécessaire de développer pour ceux qui n’ont pas encore été frappés de sa lumière. Si Ion multiplie les points lumineux dans une pièce pour obtenir une lumière abondante. la note de l’électricien et celle du secteur se multiplieront de même, le scintillement gênera la vue et les parties qui seront dans le halo lumineux des lampes ne seront pas visibles. Il vaut donc mieux employer quelques lampes puissantes qui consommeront moins d’énergie qu’un plus grand nombre de petites. Mais les autres inconvénients demeurent. Pour y parer on masque la source lumineuse d’un écran diffuseur. Sans doute il absorbe une partie de la lumière. Celle absorption varie avec la matière diffusante, mais elle est en général minime. Les diffuseurs courants sont le verre dépoli, l’albâtre et le verre opalin. Malheureusement. celui-ci, qui est peut-être le meilleur, n’est pas fabriqué en France et son prix s’en ressent. L’idéal serait d’obtenir des lampes aux parois fluorescentes. Peut-élre les physiciens y parviendront-ils. Là. plus de point lumineux à atténuer. plus de perte de rendement par conséquent. Selon k grandeur d’une pièce, on pourrait recouvrir une partie du plafond d’une plaque de dimensionsappropriées au degré de lumière voulu. Ainsi, l’on n’aurait plus à s’occuper L’ÉCLAIRAGE DE L A DEMEURE MODERNE PAI2 A. DIARD • DEPUIS qu’on a découvert celle vérité que l’éclairage élec-trique devait être employé autre-ment que l’éclairage au gaz ou au pétrole, des spécialistes se sont formés que l’on désigne par cc néologisme éclairagistes. Certes le mol n’est pas gracieux. mais il dit bien ce qu’il dit. Jusqu’alors on croyait que pour éclairer judicieusement une pièce. il suffisait d’y placer empirique-ment des ampoules électriques jusqu’à saturation. Mais Messieurs COIN DE CHAMBRE. MONTRANT UN DISPOSITIF D’ÉCLAIRAGE DE CHEVET PAR PLAQUES DE VERRE DÉPOLI. (MICHEL OCTET, ARCHITECTE, -LE BUCHERON”, ÉDITEUR) Phot. 134ow FIND ART DOC