25 LA SCENE ET LE BASSIN, DÉCOR SCI11.11 A TI Q UK pu, des berges de la Seine. assister aux éclatantes fée-ries des fontaines lumineuses de Vedovelli. Enfin, dans nos music-halls et nos cirques, eu Palace surtout. on a bien essayé d’allier aux décors et aux beautés nues des femmes la montée svelte des jets d’eau, fiempana-chement endiamanté des gouttelettes qui fusent. s’irradient et retournent mourir avec un bruit joyeux, parmi les ondes. Mais que ces timides essais paraissent pauvres quand on les compare aux invenhons de M. Albert° Martini ! Avec lui, l’eau devient la souveraine. Téthys domine, fascine e( plie le théâtre entier à ses besoins. àvo-tontes, à ses caprices. Il faut, avant tout, l’adorer.ses Sem-blable àun violon entre les mains d’un artiste, elle est prête à tous les sanglots pourvu qu’on sache l’animer. Elle est capable de tous les accents, prèle à refléter toutes les nuances de l’arc-cit.-ciel et les embrasements drama-tiques des projecteurs. Puissance formidable, elle appelle un maître et n’aspire qu’il se discipliner. La structure du théâtre imaginée par M. Alberti, Martini est extrèmemen( curieuse et peut s’ériger soit dans une crique au bord de la mer. soit dans l’anse d’un lac. soit dans une grande piscine artificielle. Les spectateurs sont assis en cercle sur les rives. Au centre, au milieu de l’eau qui l’isole des spectateurs. une scene centrale : cette scène contient en milieu un décor stable. mais elle est pourvue de sortes tes d’ailes qui permettent une extrême diversité de formes. D’autres petites scènes peuvent surgir de l’onde et créer une infinité de plans, en même DÉCOR SYMBOLIQUE POL IR LA MORT DE TINT AGILES  » D MAETERLINCK