eetevreCo ‘:fec te 44!) tiperees Fele JENI-ENDS souvent dire : « Le papier peint, cette industrie qui a fait tant de progrès…- Ce n’est pas tout à fait juste oui. si on l’entend au point de vue social. démocra-tique. la machine a fait des prodiges. Non, si on compare les cent mille rouleaux que produit telle usine journelle-ment aux merveilles que fabriquaient les manufacturiers d’il y a cent et cent cinquante ans, aidés des bons ouvriers planchiers du Faubourg Saint-Antoine, dont la race ne sera bientôt plus qu’un souvenir. Mais. près du papier peint au kilomètre, il y a nombre de fabricants à la recherche du goût, et cc sont ceux-là qu’il Faut étudier. Le papier peint fut longtemps traité en parent pauvre de la décoration. Il se tenait dans un modeste silence. Il s’im-pose à présent par la publicité, prend part aux expositions: et je vois arriver le jour où, au Salon des Décorateurs. sn ne le tiendra plus à l’écart. En ce moment, deux expo-itions, l’une à Galliéra. l’autre au Pavillon de Marsan, montrent les nouveautés de celte industrie si intéressante. De cette dernière, mieux vaut ne pas parler. Ses ten-dances sont fâcheuses : c’est le laissé pour compte des dessins demandés aux artistes français par une grande usine d’Amérique. Si les U. S. A. tont du papier français, si nous demandons nos modèles aux scandinaves, si ceux-ci les prennent en Allemagne. c’en est fini de ce particula-risme qui est un des charmes de la décoration : on arrive à un style international. un horrible mélange sans os, sans nerfs, sans sang comme ces congrès internationaux où de graves personnages viennent du bout du monde pour s’apercevoir que leurs idées, leurs intérêts étant différents, ne peuvent s’accorder et enclosent. dans des formules vagues, une conclusion sans portée. Dans l’Exposition du Musée Galliera, il y a beaucoup à voir, beaucoup à retenir groupée avec art, elle réunit la tradition et la marche en avant. Dans la rue, les murs sont tapissés d’immenses affiches qui prônent telle marque, bien inutilement. car ce qu’on demande à un choix de papiers est trop impondérable pour que l’étiquette l’impose. Des articles de journaux ont vul-garisé les connaissances nécessaires pour bien faire un choix, et c’est sur cela que je veux insister. Bien souvent j’ai entendu dire qu’il n’y a rien de plus difficile à faire qu’un choix de papier peint. C’est une erreur. Il suffi( d’observer l’éclairage de la pièce, son orien-LE ROSIER Dû .11A1 ‘Mun? composÉ û’! ÉDITE PAR PA (‘l. CRUIN