2 d’excellentes réussites; à Brunet-Meunié et qui exposent des toiles si fraîches et si gracieuses. el qui demandent leurs dessins à Séguy, à René Crevel, à Desbarbieux : comme Henri Chan& qui prolongent la tradition de Jouy comrne Desfossé et Karth, à qui Garcelon, Stéphany et Klein réservent de si heureuses inspirations ; comme Paul Desserod, qui charge l’Ecole Boulle de ses dessins comme Dim, dont les cretonnes sont exquises; comme Paul Dumas. dont il faut louer les intéressantes recherches comme la Société des Toiles de Rambouillet, à qui Boisgegrain apporte des compositions d’une harmonie sensible et fondue comme les Ltablissements Lombard. qui répandent dans leurs toiles de Bapaume-lès-Rouen une allègre atmosphère comme l’Aleies Martine, si jeune et si vif dans ses conceptions; comme Lucien Bouix. pour qui Eric Bagge compose des percales d’une note personnelle. N’oublions point l’intéressant effort des grands magasins de la Place Clichy, si bien inspirés en s’adres-sant à Garcelon. à Mlle Marianne Clouzot ; de la Maitrise, où Duleéne et de Andrada me ravissent, du Printemps. qui se place sous le signe d’une géométrie harmonieuse. J’allais « L’EUCALYPTUS », PAPIER PEINT, ÉDITÉ PAR MARTINE PAPIER PEINT, COMPOSITION DE Mu, RAISIN, ÉDITÉ PAR « LA PLACE CLICHY » « TOMBOUCTOU », PAPIER PEINT, COMPOSÉ ET ÉDITE PAR RENÉ GABRIEL oublier de signaler les toiles impri-mées si agréables de Mme Paule Marra Ouest à Rodier. il nous montre des impressions sur voile qui sont d’usa gràce et d’une fantaisie déli-cieuses. des vitrages d’une poésie et d’une allure inoubliables. L’art du papier peint. industrie essentiellement parisienne, s’est fixé au dix-seplieme siècle au Faubourg Saint-Antoine. Il s’y exerce toujours, ainsi que dans la banlieue parisienne. Le papier peint lut d’abord un art d’imitation, ou plutot de remplacement. On s’ingéniait à imiter le bois, la pierre, le marbre, le cuir de Cordoue, la soie, remplacer une matière coûteuse par un succédané modeste. Ce qui explique qu’il eut d’abord la clientèle des petites gens. Il devint à la mode au dix-huitième siècle et envahit les intérieurs élégants, d’où l’on décrocha les tapisseries qui furent reléguées au grenier. et qui d’ailleurs avaient à l’origine une fonction d’utilité, en servant à préserver du froid dans des