33 POUR EVITER LA COPIE EN AMERIQUE MM. de Polignac et J. Rapin ont conçu un projet qui répond, provisoirement du moins, In question de la protection des œuvres des artistes décorateurs en Amérique. Le plan n’est encore qu’à l’étude. Aussi pouvons-nous en indiquer seulement les grande lignes. Il s’agit de créer à New-York une Maison de l’Art Fsrançais. A sa téta serait un Américain ayant tout pouvoir pour protéger les œuvres exposées contre la copie. Ce serait déjà un point d’acquis, Il ne s’agirait plu, par la suite, que d’en gagner d autres. A TRAVERS LES EXPOSITIONS Les ARTS Dgconxnès A Touas A la récente exposition des Beaux-Arts de Tours, nous avons remarqué, parmi les œuvres d’art appliqué les meubles du décorateur Dinsart, exécutés par des ébénistes tourangeaux, des étoffes tissées ou teintes au pochoir par les élèves de Mlle Bichon, les fers forges du ferronnier Berthaut, composés pour lui par Mlle Brush, etc. Le succés de cette exposition a décidé le Comité régional d’art appliqué à mettre auconcours des conceptions dont les réalisations seront présentées au début de 1929. LE CONCOURS DE FAÇADES Le jury du concours des façades et devantures construites en 1926 s’est réuni dernièrement sous la présidence de M. Adolphe Cbérioux, président de lu Troisième commission du Conseil Municipal. Dans le communiqué ccu’il a adressé tt la presse, à I issue de sa ans le, le jury a déclaré qu’il n’a pu attribuer le nombre réglementaire de princes en raison de I insuffisance des réali-sations. Nous nous permettons de trouver ce jugement parfai-tement injuste. Comme nous l’indiquons précisément d’autre part dans un article consacré aux devantures el installations de magasins, jamais, depuis longtemps, un effort aussi heureux n’avait été fait par nos architectes et nos artistes décorateurs. Si le jury s’était mieux donné la peine de parcourir nos gran-des voies, il eût certainement trouvé l’occasion de décerner ses récompenses et les eut méme trouvées insuffisantes. Voici, d’autre part, la liste des primes que le jury a accor-dées Immeubles sis rue de Liège, n• 3 (architecte : M. Marta-) et rue Desrenaudes, nv » 3-5-7 (architecte : Si, 13ignond, L’immeuble sis rue Henri-Heine, n. 9 (architecte Si. Dec-semer) a fait l’objet d’une mention honorable. En ce qui concerne les devantures, il a été attribué deux m mes, lutte à la devanture du nt 27 de l’avenue de l’Opéra (architecte M. Bahrmann), l’autre la devanture des maga-sins des Galeries Lafayette (architecte : Si, Chanut). LE SALON D’AUTOMNE 1928 Le Salon d’Automne ouvrira ses portes, cette année, le 3 novembre et les fermera le 20 décembre. La Section des Arts appliqués s’étendra, comme d’habitude, au rez-de-chaussée, dont une partie sera prise par le: Biblio-thèque de M. Maurice Dufrène, oùseront groupés les Arts du Livre, ainsi que nous l’avons dit. Il y aura également des ensembles mobiliers au premier étage, autour de la Coupole. Le Salon, qui aura vingt-cinq ans d’existence cette année, commémorera cet anniversaire par une Rétrospective où figu-reront des ceuvres choisies des premiers sociétaires, vivants el morts. Il y aura aussi une Section Polonaise. LES LIVRES e Les Saluera T, par Guillaume Jauneau. IR, Duette, édit.). Voici une petite étude des plus utiles, des plus pratiques sur l’histoire du mobilier depuis l’antiquité jusqu’à nos jours. Composé avec méthode, précise, concise, elle rendra autant de services aux amateurs éclairés quaux ignorants. Nul mieux que notre collaborateur, SI. Guillaume Jannettu, de par sa situation d administrateur du Mobilier National et sa vaste érudition, ne pouvait indiquer avec plus de logique, comme il l’a fait, la filiation des styles à travers les siècles et l’évolution des formes. Les deux premiers volumes de cette élude sont consacrés aux sièges et aux lits. Ils sont illustrés de 90 reproductions judi-cieusement choisies. Les deux qui suivront traiteront des meu-bles proprement dits, derte qu’on aura pour un prix modi-que, et dans un format réduit, l’histoire général du mobilier. C’est un petit tour de force. DES MEUBLES MODERNES AUX ENCIIERES A la vente après décès de l’Américaine Miss Pellew, qui s’est terminée le 7 juillet à l’Hôtel Drouot, les enchères ont été très animées sur tous les objets d’ameublement moderne. Les meubles signns Dominique ont été chèrement disputés. On a payé un bahut en amaranthe 4.050 francs, un divan 5.310, une commode en milissande 6.500, des tapis au point noue 8.200 et 8.300. REFRACTAIRE Mme Blanche Vogt n’aime pas l’habitation moderne telle que nous la présentons ici. Elle n’en comprend pas la so-briété. qui est en rapport avec In vie actuelle. Lisez ce qu’elle en écrit dans l’Intransigeant, dont l’hôtel est pourtant un bel exemple d’architecture moderne : « J’arrivai chez Bathilde avec un peu d’8vance. On me fit attendre au salon, Les meubles y sont de verre ou de fer plus ou moise forgé. C’est très imposant. Aucune itnage IIC trouble la majesté des murs. Un seul tableau tombe du plafond. « Quand je l’eus bien contemplé, je m’ennuyai. Je pris la porte et le couloir pour aller le dire benoitement à la femme de chambre. « Bathilde dut m’entendre. Elle me cria de l’endroit où elle se cachait : — Entrez donc chère amie. J’entrai. Bathiide, dans un cube de ciment, faisait le canard. Le cabinet de toilette avait l’air d’un laboratoire chi-rurgical. z Verre e fer, voilà le meuble d’aujourd’hui, selon Mme Blanche Vogt et les tableaux sont accrochés au plafond. C’est là une description bien synthétique d’un salon. dais c’est, évidemment, de l’ironie. Elle est un peu… massive. C’est que chacun pense et écrit selon son ternpernment. « GLACES ET l’ERRES » Sous ce titre lent de paraitre uouvelle revue techni-que, fort bien éditée, qui sera le lien de liaison des indus-triels et co mmerçants de R corporation des miroitiers-ver-riers. Bonne chance à ce confrère. EXPOSITIONS tut’ GALERIES A VISITER meesAe. »;C de « —a ». 107, d’ : os?)2? .Musée Gatmetta (10, avenue Pierre-I— de Serbie) : Exposition d’art applique. — Jusq. sept. Toiles imprimées. Papiers peints. MANUFACTURE Szvloszte ne SEVERN (S.-et-0.) c Exposition de céramique. Beasten (10, rue Jacques-Callot) (rue de Seine) : Tableaux et dessins modernes. It9niatvviox FRANÇAISE ses ARTISTES (42 bis, Bd Latour-Mau-bourg) E.rpnsition Générale. Faïence craquelée terre cuite d’art serre-livres statuettes F:5) DAVID DEStUZÉA 3. Rate Joseph • Bara PA RI S (Vie) x, c. s. amax> FIND ART DOC