d’une pièce sur l’autre, que ce refus de s’enfermer et de s’iso-ler dans un cadre emprisonnant, que cette permanente recherche de perméabilité et d ‘osmose, que cette volonté de traverser la matière solide en dépit de sa résistance pour réunir ce qui été disjoint… on les découvre partout en ce 18, Salon lorsqu’on sait voir, interpréter et comprendre briques de verre se lais-sant traverser par le soleil, fours à hublot révélant leur secret, matières polarisées de toutes sortes. La cloison-bar s’apparente ainsi à un mouvement universel qui en dit fort long à qui pense et cherche les causes sous l’aspect mouvant des apparences. Surprise aussi que cette forme d’anse donnée au bar, belle et harmonieuse mais aussi plus aisée à contourner sans se cogner à des angles. Songe-t-on que les lignes de vie sont tou-jours courbes, sinueuses, donc infiniment souples, l’image même de toutes les adaptations ! La droite au contraire est courte, logique, dure, toujours égale à elle-même. Sur la mappemonde, elle ne se trouve que pour limiter les déserts… III – L’EXTENSION, L’ÉLÉVATION DU STANDARD DE VIE POPULAIRE Et nous arrivons ainsi à la froisiême partie, dernier terme de notre exposé. Certes il faut féliciter chaleureusement les Caisses d’Allocations Familiales qui ont fourni un considérable effort pour faire partir le mouvement et l’accompagner d’un con-cours national d’Enseignement Ménager. Les plaintes sont uni-verselles, I ‘économie se paralyse, d’innombrables visiteurs vont au Salon par curiosité mais ne peuvent acquérir les objets qu’ils convoitent. Le précipice ne cesse de grandir entre le désirable et le possible. Le grand problème du Salon 1950 doit donc, à notre avis, et pour cette raison, être celui d’une bataille pour les prix. Il est anormal que pareil magnifique effort soit accompli pour une infime minorité de consommateurs ; le but de demain vise à accroître sans cesse le nombre des heureux bénéficiaires. Du moins voilà la campagne que dès aujourd’hui, dans le catalogue du 19e Salon, nous avons déjà entreprise en posant les jalons d’un Institut National des Recherches Ménagères étudiant l’outillage de base avec patience, méthode et raison pour arriver a fixer des normes satisfaisantes sur lesquelles s’appuieront les fabrications en série nationales. Ne nous leur-rons point, c’est là oeuvre lente et réfléchie qui ne ‘doit étre traitée nia la va-vite, ni à la légère. Espérons que nom serons entendue… et suivie. Le Centre Technique de la Consomma-tion s’émeut déjà. nous sentons que la pâte va bientôt lever. PAULETTEBERNECE. Un émiroir bloc toilette- prêsenté par les Ets Laboureau. Ce meuble a pour objet de remptacer et de grouper les éléments sui-v..: deux placards a pharmacie, une glace de lavabo, une tablette galerie, un miroir trois faces, deux sources lumineuses et une prise de courant. La glace argentée do la pirde centrale comporte deux bandes laté-rales dépolies den-lire lesquelles deus lam-pes électriques peuvent éclairer le visage de celui qui se sert du miroir pour se raser. ! ‘111 .tty .k , Nr—-………….,„„,….., » . ,……..„ – .., Ci-contre. la table roulante que Durussel présente data un ensemble de saris (vo r p. 55), on voit déposé sur la table à droite, le pla. tu chargé de couverts et d’assiettes raet e l’on a relire de ses glissieres, ites de deux fers à U soudes ru bas de la partie inclinée du montant métallique de la table roulante.•Cha-cune des trois tablettes peut Mre ainsi utile. en guise de plateau.