cutent ces besognes en leur lieu et place ; ils veulent donc bien aider leurs femmes… mais par le truchement de leurs créa-BENDIX tions. Voilà pourquoi ils prennent maintenant à leur compte la mise au point. en usine, d’un outillage à destination de leurs foyers ayant de, plus en plus pour but l’allégement des tâches ménageres… ce qui leur procure en outre, comme but dérivé (mais combien puissant!) le possibilité de créer un nouveau domaine d’affaires rémunératrices pour leur compte « pro-ducteur o… tout s ‘enchaîne. 3e Point surprenant, des lors, d’assister à la floraison actuelle. En fait de produits, par exemple, toute une série de matières nouvelles font leur apparition, tant dans la construction des sols, des murs ou des revêtements, que dans les textiles, les produits ménagers d’entretien d’une efficacité sans cesse accrue (verrerie incassable, nappes plastiques, nylons en tous genres, briques de « soleil », émaux et laques à séchage rapide, produits sulfonés, etc…). Permettons-nous, au passage, un mot d’admiration pour SAINT-GOBAIN et ses magnifiques portes tout en verre, presque invisibles qui s’ouvrent devant nous comme par magie, mues par quelque cellule photo-électrique, et se referment en silence dans le même mystère. 40 Des mécanismes toujours plus automatiques dégagent de tout souci, même de surveillance (une mention spéciale doit être faite ici du GAZ DE FRANCE présentant en action la curiosité du public un thermostat géant sur un four géant, —et de le remarquable réalisation démonstrative due à BENDIX d’une de ses machines, entièrement en verre, laissant aperce-voir les opérations qui se déroulent en son sein, tandis que s’allument et s’éteignent, en couleur, les mentions descrip-tives sur un panneau de fond). Il faut cela pour faire comprendre car aujourd’hui, partout, des carrosseries protectrices, belles et harmonieuses, abritent les rouages, les cachent aux regards, n’offrant à la vue que leurs surfaces lisses ! « Il semble que tout l’effort industriel de l’homme, tous ses calculs, toutes ses nuits de veille sur les épures, n’aboutissent, comme signes visibles, qu’a la seule simplicité… Au terme de son évolution, la machine se dissimule… Et, de même que, dans l’instrument, toute mécanique apparente s’est peu à peu effa-cée et qu’il nous est livré un objet aussi naturel qu’un galet poli par la mer, il est également admirable que, dans son usage même, la machine peu à peu se fasse oublier. Nous étions autre-fois en contact avec une usine compliquée. Mais aujourd’hui nous oublions qu’un moteur tourne. 11 répond enfin a sa fonc-lion qui est de tourner, comme un coeur bat ». (1). Écoutons donc battre le coeur innombrable des appareils de ce Salon pour découvrir ce qu’il révèle à l’auscultation indis- I La machine e layer aulcrnatique Bondis, entiérement en lemgless, Perme.. dloosts-ter au travail de lessive. Superbe réalisation démonstrative. Des inscriptions lumineuses. qui s’allument et s•êteiênen, fournissent les renseignements. CI-clessous. la machine étayer Vesta quisêche lescheyeux et lesfruils. LE BATAILLON DES MACHINES A LAVER Nous les voyons avancer sur quatre rangs 1. Seule de son espèce, la française VESTA d’Électre-ther-mie et son principe révolutionnaire qui opère sans frotter en utilisant le seul effet de jets sous pression et supprime tous les mécanismes, ce qui lui permet, par surcroît, en plus de la lessive, de bien surprenantes utilisations, puisqu’elle peut ser-vir par exemple d’autoclave pour la stérilisation des conserves et que son jet d’air chaud peut être capté et utilisé comme douche, comme sèche-cheveux ou comme sèche-fruits. (Prix 75.500 et 90.000 pour 4- kg de linge). 2. LA SAUTER-ELIDA, seule aussi de son espèce, possède deux cuves dans un même bloc acommandes simultanées, l’une pour le lavage, l’autre pour le séchage. Dotée aujour-d’hui de l’estampille APEL-USE, elle vaut 165.000 francs. 3° Les trois automatiques. Nous avions l’an dernier signalé comme il se doit, la venue en France de la première machine à laver automatique américaine LAUNDERALL. Elle y est encore en ce 18. Salon, mais ne s’acquiert qu’a l’aide de dol-lars. Par contre, elle est accompagnée de la BENDIX (qui monte dans notre pays une usine susceptible de fournir les trois appa-Antoine de Saint-Exupéry « . Terre des Hommes, p. 60 et 61. 64