façon une boiserie Louis XVI, d’y apporter des moulurations simplifiées, de les traiter en chêne naturel, voire blanchi ou décoloré, de les orner de rideaux de satins unis, d’apporter dans des ensembles anciens une console moderne en tôle forgée et dorée mais s’accordant avec esprit aux formes désuètes des autres éléments (voir p. 53) de présenter sur un tapis de Savonnerie Louis XVI (v. no 47, p. 27) une table de fer forgé doré conçue suivant des stylisations que ne renieraient pas Laurens, Manès ou Lipchitz, de montrer un Goya seul, sur un mur « coquille dheuf  » au-dessus d’un canapé aux formes simples, garni de satin uni vert clair (voir p. 55). A présent donc des décorateurs modernes, voire ultra-modernes ne craignent plus de mélanger leurs oeuvres aux plus beaux modèles de notre passé. Et c’est bien là une preuve en faveur de la pérennité de l’art décoratif d’aujourd’hui. • L’autre face de la galerie représeniee p. 58 Sur le mur gris clair se détachent un canapCet deux fauteuils cannes de style Louis %V. Le cannage a été rocou vos cle coussins sur les siégea et d’un décor à découpes sur Us dossiers fans dans le même lampas que le mobilier Régence que l’on Peut vo, sur l’autre document en face. Deux lampes en albUre eclairées a l’intérieur portent des ébat-jour de soie blanche à larges plans. Une table basse. de miliu. en brome ven. a éte faite pour soutenir un plateau en si., de XVII, sid. 59