SAVOIR Demème que l’on mesure les tempéra-tures au thermomètre… S’ÉCLAIRER SAVOIR s’éclairer est à la fois une science et un art. Nous avons déjà donné, dans cette revue, quelques conseilssur l’utilisationdela lumière à la décoration des intérieurs et des jardins et nous croyons utile, avantd’aborderd’autres applications artistiques, de dire aujourd’hui quelques mots de la teçhnique de l’éclairage. Que nos lecteurs se rassurent, notre intention n’est pas de leur imposer une étude scientifique de la question, mais seulement de leur donner quelques règles générales qui s’appliquent à toutes les catégories d’éclairage et les aideront à réaliser chez eux de bons éclairages. L’ceil est un instrument de précision : comme tel il peut encore fournir un travail convenable dans de mauvaises conditions de fonctionnement. Nous voulons dire par là, qu’il distingue encore les objets lorsque ceux-ci sont à peine éclairés. Il nous est à tous arrivé de lâcher une lecture ou un travail de couture commencé avant la fin du jour, lorsque celui-ci est complètement tombé et de nous étonner alors de l’obscu-rité régnante; notre oeil a continué à tra-vailler malgré l’absence de lumière, mais cela n’a pas été sans fatigue pour lui, fatigue que nous percevons par un picotement dou-loureux. De telles expériences ne sont pas à renouveler souvent, car elles amènent rapidement des troubles visuels. La préci-sion même de cet organe fait que, lorsqu’il se dérègle, le mal est en général incurable, car nous n’envisageons pas les lunettes comme une solution élégante. Seuls, les avares de leur argent, qui se montrent par là même prodigues de leur santé, considèrent qu’il y a toujours trop de lumière. Il ne faut pas oublier que notre oeil a été créé pour voir les objets sous la lumière du soleil et que celle-ci est en moyenne mille fois supérieure aux éclai-rages artificiels recommandés par les idoines. Rappelons brièvement, à ce sujet, qu’on … on sure les éclai• rernentsme à l’aide d’un appareil, le Luxmètre. 39