ECHOS DES ARTS donnaient aucune idée de la richesse de ce musée d’art, an d’autt plus que pendant presque tout le règne d’Abdul-Hatnid l’entr ée de Saisie-Irène était rigoureusement et formelletnent interdite. Il appartenait à la Jeune-.Turquie de mettre en valeur les merveilles. de ce musée, rus des plus beaux et des plus grands musées d’armes existants. Des que la Constitution fut promulguée, le général Ahmed-Moulduar Pacha fut appelé â la direction de Sainte-Irène et, eu même temps, chargé de la réorganisation complète du musée. Après un long travail de triage et de nettoyage qui u duré plus de deux ans, Sainte-Irène ouvre aujourd’hui ses portes et le public émerveillé, peut admirer classées, étiquetées, suspen-dues aux ailles ou étalées dans des vitrines toutes ces pièces qui rendent le nouveau musée triplement précieux, au point de vue de l’art, de l’histoire et de l’armurerie. D’après les vingt et quelques photographies de panoplies qui nte sont parvenues de Constantinople, Sainte-Irène renferme la plus riche collection qui soit d’armes asiatiques. Toutes les époques, tous les peuples de l’Orient y sont largement et somptueusement représentés. Il est juste d’ajouter, en terminant, que pour atteindre ce résultat merveilleux, le général turc Alfined-Moukhtar Pacha qui, depuis des années est en relations avec le général Gustave Nias, directeur de nos musées d’artillerie et de l’armée, a mis ce dernier à contribution pour le classement des pièces du musée ottoman et a su, comme on volt, profiter des indications précieuses données par son illustre et très autorisé collègue. AuouuttE TIIALASSO. Echos des Arts Mouments. Il n vient de se former à Gand, à l’occasion de l’Exposition univettselle projetée dans cette ville pour 1913, MI comité eu eue de glorifier Hubert van Eyck, le génial artiste dont le polyptyque célèbre, l’Adaralion de l’Agnean, est conservé en la cathédrale. La manifestation aurait pour objet l’érection d’un monu-à ment la mémoire du maitre flamand. De tous les pays du monde, et signées des plus grands noms, sont déjà parvenues des adhésions. Le confite belge d’honneur est placé sous le haut patronage de la Comtesse de Flandre. Cette belle mani-festation a donc déjà un caractère mondial. Nécrologie. Trop tard pour quenous ayons pu l’annoncer dans notre précédent numéro, nous est parvenue la triste nouvelle de la mort de notre collaborateur Gaspard Voilette, disparu en pleine jeunesse, en plein talent. Gaspard Vallette, qui tenait ici la rubrique des lettres de Suisse, était un esprit des plus cultivés de notre génération. Érudit sans pesanteur, il avait su entretenir intacte sa curiosité à travers toutes les expériences de la connaissance. Il était aussi fin appréciateur de littérature et de poésie que d’architecture et de peinture, et il réalisait à la perfection l’image que nous nous faisons volontiers de Phonnéte homme d’autrefois. Nous nous empressons d’assurer sa famille de nos senti-ments de particulière condoléance. Esprit affable et distingué, ami charmant, Gaspard Miette ne comptait que des amis. Nos lecteurs s’associeront à notre sentiment de tristesse. M. Charles Giron, le peintre si consciencieux et si fort, que la Suisse et la France admirent également et qui est en outre un critique averti, a bien voulu nous promettre de succéder a notre regretté collaborateur. C’est donc sa signa-ture désormais que l’on verra su bas des lettres de Suisse. at Revues étrangères. Slaryé Goely (années révolues). — Revue mensuelle d’art ancien, paraissantle 1348 de chaque mois. — 1911, cin-quième année. Le texte du Starté Cade étant rédigé en russe, les tous titres sont munis de traductions en français. e Staui Gody publient en :911 une série d’articles sur les artistes étrangers ayant travaillé en Russie au gente siècle. Prix d’abonnement pour l’étranger : 4e francs par an. On s’abonne cher tous les libraires de Saint-Pétersbourg et au bureau de la rédaction (7, Soliauoi per). P. P. de Veiner, directeur-fondateur. La Scandinavie.— Revue mensuelle illustrée des royaumes de Suède, Norvège, Danemark et grand-duché de Finlande. — Artistique, littéraire, scientifique. — Rédaction et admi-nistration 33, avenue des Champs-Elysées. Directeur Maurice Chalhoub. Abonnements t 7 fr. pour la France et 8 fr. pour l’étranger. L’Aile, de Adolfo Venturi. — Revue bi-mensuelle de l’art médiéval et moderne et d’art décoratit. Direction, rédaction et administration: Vicolo Savelli, 48, Rome. Prix de l’abonnement annuel pour l’Italie, 3o francs; pour les pays de l’Union postale, 36 fr. Un numéro à part, 6 fit. 47 Ririsln d’..4■1e, dirigée par Giovanni Poggi. Revue bi-men-suelle très richement illustrée. Abonnement pour l’étranger t 20 troncs par an. — Cette Revue d’Art très appréciée se trouve dans sa septième année ; elle compte parmi ses col-loborateurs les écrivains d’art les plus célèbres du monde entier et jouit d’un grand renom pour ses articles originaux consacrés particulièrement à l’histoire de Part de la Toscane. Librairie Leo S. Olsvhld, Florence. La BiShiepbilèo. — Fondée en 1899. Revue mensuelle richement illustrée. — Abonnement d’un an (Italie) al francs ; étranger (Union postale) : 3o francs. L’année va d’avril à mars. — Direction, rédaction et administration Librairie ancienne Léo S. Olschki, Florence.