L’ART ET LES ARTISTES hies pour lequel il n’a pas de rival. Ce lui est un jeu d’unir une série de tableaux dans la même ara-besque et de maintenir entre eux l’unité. Sa science et son imagination marient leurs forces pour l’aider à maitriser ses conceptions et à s’emparer de l’attention par la précision de sa volonté. S’il manque parfois de nuance et de clarté dans le goût qui préside à ses choix, on ne saurait lui en faire un grief. Il s’agit bien d’atticisme, quand on peint des mètres carrés ! M. Sert a l’élan, l’essor, la puissance qui sont d’un bien autre prix que le le tact le plus raffiné, pour celui que tentent les grandes escalades. Son ton un peu aggressif n’est évidemment pas pour plaire à ces délicats nihilistes au régime desquels s’est perdu tout courage de construire. Il n’est pas exempt de rudesse, de sur-charge et de redondance, mais ce sont là è défauts de réalisateur par trop rares pour n’être pas deve-nus qualités et pour que nous laissions échapper l’occasion d’en constater avec joie la présence active chez l’un de nos contemporains. PIERRE H EPP. Les ieravures illustrant cet article reproduisent quelques-unes des esquiases de la série qu’eeeenta M. Sert sur le théine Le Cor-•e pour la frise de l’hôtel de M’s la princes. de Polignac.