FÉLIX VOULOT ré, I I, rrij (1.1s) dont je sais peu d’exemples dans toute la sculpture. Avec un sens bien fin et bien sûr de la matière, il a choisi le bois plu-tôt que la pierre, pour tailler ses bas-reliefs de la Nativité et de monutl. Ici, le sage sta-tuaire a retrouvé l’art du moyen âge. Chauds, gra-ves et patients, les bois de Voulot sont dignes d’un primitif. Le sens de l’intimité et une ordonnance sans reproche, la plus heureuse har-monie entre les plans et les lignes, chaque figure a son excellence, et toutes concourent à la vertu supé-rieure de l’en-semble. Le même sentiment enlace subtilement tous les person-nages tendresse de l’élégie, pudeur de l’émotion, ils ne font pas de bruit, ils ne sont pas sur le théâtre: ils chantent la même mélodie à cinq ou six voix, sur un rythme sérieux et doux. Ils ont la simple vénusté des coeurs aimants. Ils sont de tous les temps; et les vêtements de l’ouvrier, qu’ils portent avec la modestie de l’habitude, ne prétendent rien signifier, sinon le travail de la vie, le long la-beur des peines v; des joies com-munes. lies-rg m. m »s m.-A. P. 01 .,1n∎ 2 I