I.. FLA NI. NI)E J. PORTAELS — UNE LOGE AU THEATRE DE ses élèves, qu’il poussa dans des voies différentes, • selon les dispositions naturelles qu’ils montraient. A côté de peintres d’histoire tels que Henne-bicq, Ensile Vauters et Mellery, qui tous passèrent par son atelier, nous y voyons se former d’autres figuristes plus préoccupés du morceau n, tels qu’Agneessens, les frères Oyens, Verheyden et Impens. En 1866, apparaissent de nouveaux noms de peintres de figure et d’histoire Albert et Juliaan Devriendt, deux frères, dont nous aurons à repar-ler; Louis Tydgat, élève de Cabanel, qui, après avoir peint dans le genre historique et acadé-mique, créa de si jolies visions de béguinages fla-mands, dont une des meilleures se trouve au musée de Gand, appar-tiennent au même groupe. Parmi les mari-nistes, il faut nommer Artan et Bouvier, et po ruai les paysagistes Marie Collard et Jules Gdetals. En 1869, ce sont les paysagistes Baron et Asselberghs,Gust. Spee-AIR, de 13 kaert et van Leemputte ; des portraitistes tels qu’Ensile Sacré et surtout Cluysenaer, dont le style puissant se manifesta d’abord dans ses Cava-liers de l’Apocalypse et, plus tard, dans ses magis-trales peintures murales de l’Université de Gand. Cette production artistique s’accentue encore aux Salons de 1872 et de 1871, où successivement Ter Linder, Philippet, Delpérée, Charlet, Cybaert, Ravet, Ringel, Struys, van Havermaet, Carpen-tier, Ooms, van der Oudern, Portielje, van Beers, Verhaert, Joors, Herbu, viennent accroître le nombre des peintres d’histoire et de portraits tandis que les rangs serrés des paysagistes es genristes comptent des noms nouveaux : Den Duyts, Rosseels, Frans van Leernputten, Bo-gaerts, Courtens, Hage-Juans, Hannon, Ales. Marcette,Sembach,Vers-traeten, Permeke. Parmi les femmes peintres ci-tons Euphrosine Beer-naert, Rosa Venneman, Anna loch, Louise He-ger. D’autres peintres rustiques ou mariniers, expriment chacun à sa JACOB SMI’I’S — PIETA