L’ART SI’ LES ARTISTES HENRI LETS L>EDIT DE CHARLES-QUINT Henri Leys (1815-1869), d’abord influencé par son maître Ferdinand de Braeckeleer (père) qui, lui aussi, pratiqua le genre, s’inspira dans ses œuvres de début de Rembrandt et des petits maîtres hollandais. Puis, en 1852, une soudaine révolution vint modifier son idéal, lorsqu’il créa un genre gothique nouveau, très personnel, auquel il devait imprimer parfois une allure grandiose, notamment dans ses fresques de l’hôtel de ville d’Anvers. Parmi les tableaux les plus remar-quables ap-partenant sa dernière manière, il faut citer Ln Promenade hors des Murs (Pa-lais-Royal de Bruxel-s ) ; les Treouiues de Beribull du Ha e (musée de Bruxelles); l’Edit de Charles-Quin ; le Prêche da, destin; et Luther enfant, au musée d’Ai-Ivers. Tandis que Leys se faisait ainsi un nom euro-péen, une grande révolution bouleversait les ateliers parisiens. L’exposition des Casseurs de Pierres de Courbet, à Bruxelles, fut une révélation et son réalisme fit naître en Belgique de nombreux prosélytes. Son premier disciple fut Charles De Groux (18-5-187o). Dans ses oeuvres très person-nelles, cet artiste rechercha les sujets plutôt tristes, les types maladifs ou besogneux. Son Benn/i-ci/é, du mu-sée de Bru-xelles, son Mindin d Café firent sensation et lui valurent le surnom de Peintre des Inégali-tés sociales. Alfred Stevens plante un jalon de plus sur la route suivie par l’école belge. Grince CHARLES DE GROUX — eu PELERINAGE DE SAINT GUIDON 4