LE PRINCE EUGÈNE DE SUÈDE cidée pour la peinture. Il en commença l’étude collège latin de Stockholm), le prince Eugène révèle à Upsal avec Gegerfelt, vint en 1887 à Paris, où il une conception de la beauté assez parente de celle eut pour maîtres Bonnat et Gervex, et fréquenta du grand maître disparu. Il trahit le même goût Puvis de Chavannes. Bien qu’on ait accoutumé de de simplification noble, un penchant pareil à en-dire qu’il résista à l’influence de ce dernier, son visager l’heure sous son aspect d’éternité, encore PRINTEMPS sens plus intime de la nature se refusant à la vaste que sa sérénité reste de qualité plus émotive et stylisation historique du peintre du Bois sacré des teintée de romantisme. Muses, il nous semble que, dans sa seconde nia- On peut distinguer assez nettement, dans l’oeu-Mère tout au moins, et principalement dans ses vre du prince Eugène, trois manières successives, grandes fresques décoratives, Nair claire et Eié, (au qui marquent l’évolution de sa pensée artistique. 67