LA PEINTURE ALLEM NDE ph. u, tartrt• Pinacothèque rte Munich. LE MAITRE DE I.A VIE DE MARIE — vs VISITATION pour vivre, trouve d’au-tres ressources. Il peint des bannières, établit des modèles pour les orfè-vres; la gravure surtout lui fournit des revenus certains. La pratique de la gouge et du burin exerce sur lui une in-fluence fort importante : il y fortifie son goût naturel pour la précision linéaire, le luxe de la calligraphie, s’habitue à tout exprimer par le trait sans le concours de la couleur ; il reste, aussi, en contact avec le peuple pour lequel il travaille et qui doit retrouver, dans l’estampe, le reflet de ses sentiments et de ses idées. L’artiste, on le voit, ne tend pas à devenir, comme en Italie sous l’empire de l’humanisme, l’h. E. /fermium. h I tata de Co/oc LE MAITRE DE LA VIE DE MARIE DESCENTE DE CROIX 247 un personnage entouré d’une estime exception-nelle. Il est inscrit dans une corporation ; il a fait son apprentissage, a accompli des années de voyage à travers l’Alle-magne, ou à l’étranger, en Italie, en France, aux Pays-Bas. Il demeure un artisan. Partout où une raison permanente ou tempo-raire crée la richesse, il se forme une école de peintres. Il en surgit une à Constance au moment du concile, qui s’éclipse aussitôt le concile ter-miné. D’autres foyers brillent pendant une génération, s’éteignent ensuite, quelquefois pour reparaitre. Quelques cen-tres ont une vie séculaire’ Chacun d’eux a son acti-vité et son évolution