L’ART ET LES ARTISTES sont presque toujours une source de richesse pour les régions qui les possédera, et qui bénéficient de l’affluence de leurs admrateurs. La Société, qui a déjà obtenu de nombreus et importants résultats en des cas particuliers, rappelle que c’est elle qui créé le mouvenffint en faveur des sites qui s’est développé depuis, et que c’est sur sott initiative et grâce à ses efforts que le principe de la défense des paysages a été consacré: officiellement par la loi du 21 avril 1906 sur la protection des sites et monuments naturels de caractère artistique. Mais cette loi ne constitue qu’une étape vers le but que s’est fixé la Société, et il reste nécessaire que, par le nombre de ses membres, la Société rende chaque jour son action plus générale et plus forte pour le profit de chacun et le plus grand bien de tous. La Société publie un Bulletin illustré rendant compte de ses travaux et organise des excursions aux endroits remar-quables par leur intérêt esthétique et historique. — Les adhésions comme adhérent, qui sont de 5 fr. par an : comme sociétaire de Io francs el comme donateur de 200 francs, peuvent être adressées par mandat-poste, .1 M. Jean Lobel, trésorier de le Société, au Cercle de la Librairie, 117, bou-levard Saint-Germain. tit Monuments. Il est question d’élever à Paris une statue à Tolstoi. A cette occasion, M. le prince Troubetskoï, statuaire, qui fut l’an d personnel de Tolstoi, a offert au sous-secrétaire d’Etat des beaux-arts de fournir l’image du grand écrivain, son compatriote. rt Fêtes et Inaugurations. M. Maurice Faure, sénateur de la Drôme, ministre de l’instruction publique et des Beaux-Arts, et M. Dujardin-Baumetx, député de l’Aude, sous-secrétaire aux Beaux-Arts, se proposent d’inaugurer le 16 avril, jour de Pâques, é Avignon, l’exposition provençale installée au Palais des Papes. At Un décret récent vient d’affecter l’ancien évêché d’Angers, situé dans le voisinage de le cathédrale, à l’administration des Beaux-Arts, pour y installer les services annexes de la la cathédrale ainsi que la riche collection de tapisseries autrefois conservée dans cet édifice. A l’occasion des fêtes anniversaires du millénaire de la Normandie, une exposition va être organisée l’été prochain, à Rouen, quiaui montrera l’art normand sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, depuis horigine de la Normandie jusqu’aux jours où nous vivons. c Chefs-d’offivre de la peinture, de la gravure, des ans décoratifs, dit la cd-éclaire officielle publiée à cette occasion, se dresseront aux regards de tous, attestant avec quelle rapidité, dés l’origine, la race normande prit le bon goût de France en le revêtant d’une puissante originalité ; attestant aussi que jamais ne fut interrompue die, nous la production des merveilles de l’art, et que les Normands des derniers temps ont continué fièrement les glorieuses traditions des ancêtres. En Part temps que cette exposition de Fart rétrospectif et de l’art moderne, se tiendra, du 6 au no juin, un congrès dont une section sera réservée à l’archéologie normande et à l’histoire de l’art. On annonce que le Japon a l’intention d’organiser à 286 Tokio une exposition universelle industrielle, commerciale et artistique pour 1917. On s’y prépare dés maintenant et M. hidayarna vient d’en étre nominé directeur général. M. Hirayania, un des très hauts fonctionnaires du Japon, n’est pasun i en Europe. C’est lui qui e présidé à l’Exposition univenconnu rselle de 1900 à l’installation de l’exposi-tion japonaise en France, denême qu’il a pres:de le Comité japonais de l’Exposition anglo-japonaise qui a eu lieu, depuis, à Londres. A propos du décès de M. Jules Maciet, un de ses amis, M. René Morot, expert en art ancien, vient d’émettre u une idée qui sera, sans doute, bien accueillie, et qui serait n légitime hommage à la mémoire de l’homme de bien, si dévoué aux Beaux-Arts, qui vient de disparaitre d’une façon si inattendue. Il s’agirait de réunir pendant un délai fixé, en une exposition, tous les objets d’art ou tableaux qui ont été donnés par M. J. Maciet aux différents musées qu’il a honorés de ses générosités. .65 A l’occasion de l’Exposition internationale du Nord de le France qui va s’ouvrir au mois d’avril prochain, la ville de Roubaix prépare une exposition rétrospective ayant pour objet les arts dans les Flandres françaises après les conquêtes de Louis XIV. Cette exposition sera diviséeen deux parues. C’est M. Victor Champier, directeur de l’École nationale des Arts industriels et des Musées de la ville, qui a été chargé den organisation. D’une part, elle comprendra une série de salons de réception qui évoqueront l’image de ce que pouvait être, par exemple, l’hôtel d’un gouverneur de Lille à la fin dus iècle. Ces salons dékorés de boiseries anciennes, ornés de meubles, de tableaux, de costumes, d’étoffes et de bibelots choisis avec un soin scrupuleux dans des collections de tout premier ordre, montreront les types les plus purs des styles français qui se succédèrent depuis le’ milieu du règne de Louis XIV jusqu’à la fin de celui de Louis XVI. La deuxième partie de l’exposition sera spécialement consacrée à l’archéologie régionale et aux arts somptuaires particuliers aux Flandres françaises. Chaque ville importante — Lille, Douai, Amiens, Arras, Valenciennes, Dunkerque, etc., — aura à sa disposition un ou plusieurs salons où seront réunis les objets d’art et les souvenirs historiques qui lui sont propres, tels que spécimens des anciennes fabriques locales, mobiliers et costumes, portraits des personnages célèbres de la contrée, documents iconographiques de tous genres pouvant servir à l’histoire artistique de la période fixée par le programme. Il est à souhaiter que les collections particulières s’ouvrent généreusement pour la réalisation d’un aussi attrayant pro-gramm il sera tout à fait intéressant de constater sa un ensemble d’ es d’art le brusque changement d’orientas.. qui se manifesta dans toute cette région après l’incorporation à la France de villes telles que Lille, Cambrai, Arr., Valenciennes, etc. Revues étrangères. Smryé Goder (années révolues). — Revue mensuelle d’art ancien, paraissant le t5/z8 de chaque niois. — 1911, ci. quiéme année. Le texte de SI ryé Gody étant rédigé e russe, tous les titres sont munis de traductions en français.n SM xyé Gody publieront en 1911 Une série d’articles sur les artistes étrangers avant travaillé en Russie au verse siècle. Prix d’abonnement pour l’étranger go francs par an. On