J.-J. MASQUERIER MISS MARI’ MAC -INTYRE ti GAINSBOROUGH DUPONT si » HARRY LISTON DE tt FARMINGHAM n i2) Les Pastellistes et Dessinateurs Anglais DE LA FIN DU XVIII’ SIÈCLE DURANT la première moitié du sem. siècle, la dynastie hanovrienne n’avait pas favorisé les arts. L’esprit et le caractère des Souverains, la vie sombre de la Cour et les longues guerres n’étaient pas propices à la culture du Beau. Hogarth, le véritable créateur de la peinture anglaise, avait du génie, mais c’était un génie raisonneur, qui sem-blait participer de l’amertume du temps. Cependant, alors que la cour du Bien-Aimé quintessencie les sentiments et les plaisirs, alors que financiers et grands seigneurs français con-naissent depuis longtemps le s bonheur de vivre », (st Ce portrait de l’imitateur de Raeburn représente une bestitU celebru du Nord tics lles Britanniques, et connue sous le nom du la ti Brune Folle a par ses nombreus adorateurs. l’Angleterre va secouer sa torpeur, oublier son puritanisme, les brunies se dissiperont ; et, sous l’empire des mœurs nouvelles de la Cour et de la Ville, un nouvel âge va commencer pour l’Art: ce sera tout de suite l’âge d’or. George II est un monarque triste : mais la Cour se groupe autour du prince de Galles, un esprit de bon goût, qui sait réunir à ses réceptions les écri-vains et les peintres, les philosophes et les musi-ciens; tous les jours, ce sont fètes intimes dans les cabinetso des belles actrices, rendez-vous sous les ombrages du Mali, chasses et bals masqués. Le Prince est le « protecteur des Arts n, et l’aris-i2) os, 1785 par le me m ct Clés, du grand maitre de Mole anglaise, dont l’influence a laisse ici d’évidentes traces. 251