LE SODOMA PeuPEU d’artistes eurent une destinée posthume plus que le Sodoma. A Sienne même, où se trouvent ses chefs-d’œuvre et où il s’était établi vers l’âge de vingt ans, on en vint rapidement à oublier sa patrie et plus encore son nom véritable. Les historiens locaux l’appelèrent Ranci, au lieu de 243 Baui; et ils un tirent un citoyen de l’ancienne république siennoise, tandis qu’il était né à Verceil, en Piémont. Le président de Brosses le confondait avec Francesco Van ni, un peintre sans valeur de la fin du xvrt siècle. La critique moderne, qui fit dans les archives (le si précieuses découvertes,