L’ART DÉCORATIF de son fiancé et reste des jours entiers à contem-pler la belle algue qu’il lui a laissée comme gage de son autour. Tout en regardant ces superbes nervures reliées de fibres si légers, elle tresse les fils terminés par un petit plomb qui pendent au-tour de son filet peu à peu elle reproduit de ses doigts habiles le mo-dèle aime sur lequel ses yeux se portaient sans cesse. A la fin elle réus-sit dente//,’ à pionibini était inventée! je crois que s’il y a au Pavillon de Marsan quelques travaux dont on s’est exagéré l’impor-tance, bien entendu, dans un esprit bienveil-lant, il convient de les regarder avec les yeux indulgents de celles que j’allais appeler les Dames patronnessesde Eceuvre, et de supposer qu’à l’ori-gine de ces travaux, il y a une jolie légende, une pensée affectueuse, et peut-être, qui sait ? un roman romanesque. Mais à côté de tous ces noms dont il serait indis-cret de nous souvenir, il en est d’autres que nous citerons plus volontiers, parce qu’ils nous paraissent réaliser plus parfaitement cet effort d’art dans la parure de la femme et de son home. Nous les connaissons, la plupart, >>S*Tly • 11,..,),41 M°’ LISETTE DE WITTE ROBE (BRODERIES ARABES) pour les avoir déjà lus clans les catalogues de beaucoup d’expositions je retrouve une écharpe signée Coronna, des coussins de Mu.’ Ber-thelot, de M!'( » Cazin, un grand paysage avec ma beau pommier, grand panneau décoratif signé de Mt’ Desvallières, de délicieuses dentelles par M »‘ » Seringe, des tapis-series de W.’ Fernand Maillaud, des œuvres de Gaston Lecreus,des paravents de Mm. Ory-Robin. Et je découvre aussi un nom que je n’avais vu qu’une seule fois, à Paris, sur le catalogue d’une expo-sition de broderies au petit Musée Beandoin NE’ Lisette de Witte, retenez ce nom, qu’il ne sera bientôt plus permis d’ignorer. Il dé-signe des broderies des-sinées, réalisées par M. de Witte elle-même, et toujours merveil-leusement appropriées à la matière qu’elles doi-vent recouvrir et au caractère de l’objet qu’elles NE(‘.( I3ERTHELOT — COUSSIN