GRANDS ET PETITS cm-, tableaux aux prix de 668.265 francs. Dans le nombre, était compris un certain nombre de tableaux de l’Ecole hollandaise, parmi lesquels on remarque les tableaux de la collection Quatresols de la Hante, acquise au prix de cent mille francs c’est de là que viennent deux tableaux signés Berghem et représentant des animaux dans un paysage. Charles X fut aussi parcimonieux pour les MAURES HOLLANDAIS 183.4, à Paris, à l’hôtel des commissaires priscurs, et que les tableaux hollandais, qui en étaient le plus bel ornement, atteignirent des prix qui dépassaient de beaucoup celui qu’ils avaient coûté à leur pro-priétaire. Un paysage de Jean M’y:lama fut adjugé 3.000 livres; une Prairie de Paul Potier, 1.22o livres; mie marine de Guillaume Van de Velde, 4.800 livres; un paysage de Jacques Ruys-REMBRAMY1. musées que Louis XVIII avait été généreux, et Louis-Philippe, on le sait, fit porter tous ses efforts sur la restauration du palais de Versailles. Mais l’élan était donné, le public continuait à s’in-téresser à l’Ecole hollandaise. On s’en rend bien compte en voyant les prix que les tableaux atteignaient dans les ventes publiques. C’est ainsi que la collection formée au xviir siècle, par Des-friches, le dessinateur orléanais, fut vendue en ueui N i I ur CIWIN 59 coi.. 1.. G., daél, 6.500 livres. Sans doute, nous sommes loin des prix que des oeuvres analogues ont atteint dans les ventes de ces dernières années. Mais il convient d’ajouter qu’il était bien rare, à cette époque, qu’une oeuvre d’art fin considérée comme une valeur de spéculation et que sa valeur mar-chande ne correspondit point au goût de l’époque. Pendant la seconde moitié du x x‘J siècle, à la suite des Goncourt, qui ont été de