GRANDS ET PETITS MAURES HOLLANDAIS HOBBEMA — LE MOULIN A EAU lande, les amateurs étant pour la plupart très chan-geants par plusieurs motifs, celuv de varier de curiosités et celuy de gagner sur les effets qu’ils ont ramassés, voyant qu’ils sont devenus en faveur et qu’ils y peuvent faire du profit. Car, en général, ils aiment mieux de l’argent que toute autre chose, étant naturellement nés avec l’envie de commercer ut d’économiser afin de l’aire prospérer leurs biens. Aussi ne se soutiennent-ils que par cette façon d’agir, leur pays n’étant pas assés fertile pour les faire subsister, ils se trouvent par la comme forcés d’avoir recours à l’industrie et au commerce qui, un général, est d’un état. Ce que cette nation et celle d’Angleterre nous font bien voir. Contrite ils n’ont point de fonds du terre, c’est pourquoi ils réduisent toutes leurs richesses en mobilier et argent, ramassant de tout pour faire prospérer leurs fonds, lesquels ils font valoir aussi en lus déposant entre les mains de Messieurs des Etats-Généraux, qui en pavent un intérêt. Et ils sont maitres de retirer cette somme déposée quand bon leur semble. re de M. de Burgi n’a pas été portée à de grands pris, pour la plupart des pièces, dans la sente publique qu’il en a fait faire, parce que tous les marchands s’étaient unis ensemble pour revisse, Coll. Albe, Lrbmane. mais les morceaux qu’ils ont eus parmi culs net monte beaucoup a ce qui leur a fait une bonne répartition; car ils partagent le bénéfice également entre eus. M. rie Burgi a fait tout ce qu’il a pu pour vendre son oeuvre à la main ut l’a même proposée au sieur Huile pendant qu’il était en Hol-lande; mais, annate il ClIdemandait de très grands prix, c’est pourquoy il n’a pu s’en défaire de cette manière. Ce qui l’a déterminé à en faire une vente, laquelle ne lui a pas tant produit que les offres qu’on lui en faisait… Le sieur Huile a enchéri cette estampe (Le Bourgmestre six) à la fameuse vente de G. larmernan, où il était, pour lors, jusqu’à trois cent seize florins sans l’op:0i, qui est un droit d’un sol par florin en sus de l’acquisition, pour l’amirauté, sur tous les articles qui se vendent. Lus frais en général montent très haut, comptant en tout plus de quinze pour cent n. Non contents des bons offices des marchands, lus amateurs voulaient eux-mêmes puiser à la source, et ils se faisaient alors accompagner par dus artistes en renom, capables de leur suggérer d’utiles réflexions devant lus oeuvres à acheter. C’est ainsi qu’en 1766, Randon du Boisset emmène Bouclier, voulant avoir son goin ut ses conseils sur les