FRANZ HALS — Tûre D’ENFANT FRANZ HALS — D’ENFANT Aucune peinture ne donne une le de celte triple et silen op‘ration rdlair ■,1 cyprin’, It y a &ne pour tout, et le four où peinlres el gens de gent se persuaderont que les meilleur, éludes du monde ne entent pas un bon tableau, l’espril public aura fait edco, une fins un retour sur lui-mbne, ce qui est le plus stir moyen de faire un progrès. EUGÈNE FROMENTIN (Les Mditres d’Autrefois). Grands et Petits Maîtres Hollandais Nonce j CIME revue, qui commence à être une vieille revue, a déjà pris dans son existence quelques heureuses initiatives: d’an née en année, elle a organisé l’exposition de Chardin et de Fragonard, puis celle des Cent Portraits de Femmes française et anglaise. Voici qu’elle ouvre, dans les salles du /eu de Paume, aux Tuileries, une exposition de grands et petits maitres hollandais. Il nous a paru bon, à ce propos, de consacrer quelques pages à ces maîtres, dont le prestige s’accroit de jour en jour. Nous n’avons pas l’intention de résumer ici l’histoire de la peinture hollandaise : cette tâche a été assumée par M. Gustave Geffroy, qui s’en acquittera avec sa compétence et son goût accou-tumés, quand son tour sera venu, dans cette belle suite que nous usants entreprise sur l’histoire de l’art dans tous les pays. Nous ne voulons pas davan-tage apprécier dans un court essai les tendances et les généralités de cette Ecole tout a été dit là-dessus, et merveilleusement dit, par Taine, dans un chapitre de sa Philosophie de l’Art, et par Fro-mentin, dans ses Maifres d’autre/ais. Nous ne prétendons pas enfin faire passer dans le verbe tout le prestige de la palette hollandaise et muer en mots magiques l’aime de la Hollande, le rés, que pour-suivent ses nuages et qui s’accroche souvent aux ailes de ses moulins : Eugène Demolder, dans son roman, La Roule d’Emeraude, qui est tut chef-d’oeuvre, a su faire revivre dans un langage savou-reux, truculent et pittoresque, la Hollande du xvw siCcl, celle de Rembrandt et Meindert Hob-bema, celle de V..111 der Muer et de Metzu, le pays du bon Samaritain, des dentellières et aussi celui des filles, des auberges ut des galants militaires. Nous n’avons que l’ambition de nous demander, devant le succès qui va maintenant à ces grands et petits maitres et qui légitime aujourd’hui leur expo-sition, si il en a toujours été ainsi, en France; si,