1, AU PRINTEMPS R FÉLIX BORCHARDT COMME tous les peintres allemands — et comme beaucoup de peintres en général Félix BON durcit a commencé par faire son éducation d’ar-tiste au musée. Avant d’avoir la nature seule pour maîtresse, 011 débute en copiant les maîtres d’au-trefois. Et cette éducation est valable, à la condi-lion de se libérer. Aussi bien, ers maîtres d’antan n’ont-ils pas eux-mêmes procédé autrement. Borchardt, qui est aujourd’hui en possession d’un talent émancipé et personnel, d’une technique réso-lument moderniste, savoureuse et nerveuse, fut le disciple du berlinois Max Michaël, issu de notre Cou-113