1,’, . 12T ET LES RTISTES convenir que celui de Florence, la ville du Moine et du Pâtre, la cite du Lys rouge, tant elle contient d’art et de beauté. Mais ce qu’on admire le plus en M. Mauclair, c’est qu’il ne s’est pas contenté d’examiner l’art de Florence. Non. Cette ville au sort fastueux et désastreux l’intéresse surtout comme une chose vivante, comme un organisme complet et il ne sépare pas son histoire matérielle de Son évolution morale, ni non plus celle-ci des expressions esthétiques diverses qui lui furent données par des géné-rations successives de mystiques, de guerriers et de patrio-tes. Gest avec une conception znalogue qu’il considère ses paysages. Ainsi, dans cet esprit unitaire et synthétique, rien de ce qu’il envisage n’est dissocie, n’est à part. M. Camille le possède une extraordinaire puissance de recon-centration. On aimera dans ce livre parinstants terrible et délicieux, en d’autres plein de passages d’une magnifique tenue litté-raire, dans ce livre à la fois pansé et sensible, surtout cette autorité sur un sujet que l’on eût cru si facile à fuir des mains qui le tenaient; tant de détails étaient I ) s a,), C’est le livre d’un philosophe et aussi le lis, , . • Saint François d’Assise et Savonarole. in.oiraieurs de l’Art italien. ,le l’Institut. Ur et G’, Paris.1 Ce livre contient deux paries. Dans la premiers), Saint François el l’Art italien art. III’ siècle, l’auteur montre l’influence décisive exercée par le Saint sur la civilisation, la poésie et les Arts en It gràce à son enthousiasme pour les beautés de la nature, satendresse et sa pitié pour toutes les créatures vivantes, son exaltation imaginative, son lem-persane. et ses goûts d’artiste. 1.0 Basilique construite sur son tombeau détermine dans toute l’Italie, durant deux siècles, l’expansin de l’architecture gothique importée par les mnes françaois. Les peintures qui la décorent, depuis Giuntaoi jusqu’à Giotto, y préparent toute l’évolution de l’art momental, historique, légendaire de la Renaissance. Lanuseconde partie a pour titre la Crise de la Beauté au SI »‘ siècle. Jans le milieu humaniste de Florence au temps de Cosme et Laurent de Médicis, on r voit déjà l’admiration croissante pour la beauté humaine sur le point d’aboutir à une résurrection purement matérielle dus ensualisme païen sms la réaction violente mais féconde, opérée par les pré-dications de Frère Savonarole. C’est lei noiartyr qui l’ouvre, repreant l’ouvre de Saint François, rappellene-m les artistes contemporains à l’Idéal de naturalisme expressif et de conceptions élevées qui avait été celui de Giotto, lira Angelico, Masaccio, et qui allait etre celui de Léonard de Vinci, Michel-Ange, Raphaël. Le Dessin par les Grands Maîtres, par Loos Loto et YVANII0i RAMBOSSON. iLefranc,éditeur, se, rue de Valois.) Chaque fascicule, du prix de t fr. 8a, comprend quatre superbes planelles phototypiques accompagnées den otices. Les professeurs et les élites trouveront d’admirables et passionnants modèles dans cette collection choisie au Musée du Louvre. La plupart de ces dessins, conservés dans les carto, sont ius des artistes, des amateurs et du publinsc généra nconn l pour lequel ils offrent à peu de frais un décor d’een stampes du goût le plus élevé. Dans outre IlUlnér0 77, nous avons déjà énuméré les sommaires des quatre premiers fascicules. Au sommaire du 5′ fascicule ) Ad. Van de Velde, Femme à genoux.. Watteau, Éludes de téles Piazzetta, Tele de jeune homme: Claude Lorrain, Élude d’arbres. Au sommaire du 6′ fascicule:1.-B. Greuze. Tele de vieille feininit: Annibal Cmracci, Hercule assis: Corot, Filiale accroupie: Claude Gillot, /’anneau d’arabesques. AU ■0111171:111, du 7′ fascicule ) Ch.-Joseph Natoire, titiste de jeu. fille: Murillo. ,Inge à la «dim.: Pierre Pru-d’hon, La vengeance Pisano, Sanglier. Au sommire du 8′ fascicule Lagneau, Vieille femme riant: Le Taitien, Lucrèce: A. Heintz, L’enfanl prodigue,. L-11. Oudry, lléron. Au sommai, du 9’ fascicule Albert Durer, Téles d’en-fants Jaccopo Ligozzi, La ésurrection de Laraire Bouchardon, Fontaine: Antonio Pisano, Chien lévrier, Cet ouvrage a été l’objet d’unes ouscription du sous-secrétariat des Beaux-Arts, du ministere de l’Instruction publique, du ministère du Cormneree et de l’Industrie et du gouvernement général de l’Indu-Chine. Rubens, Preuvre du Maitre t.Voti•elle collection des Classiques de l’Ail,. Ouvrage illustré de 55. repro-ductions. — Un volume relié toile rouge aved fers spéciaux, 15 francs. (IL:chose et C », Paris.) Rubens, le maitre de l’école Ilanvin de, peintre de la chair et de la vie exubérante, est 00 ,yrll bol: d’extraordinaire puissance, de prodigieuse fécondité. Son reuvre est immense ) pas un peintre qui l’égale en nombre, en diver-sité ; peu qui, sur des points speci lux. le dépassent en talent; son existence oléine est un exemple peut-Ore unique de triomphe, de richesse et de bonheur. Le succés lui vint rapide et incontesté) d n’eut pas de rival, Van Dyck et Jordaens, ses eléves, étant restés :unis fidèles et émules respectueux. Il put jouir et son oduvre jouit encore du privilége si rare d’Ore admiré par la foule come par les conisseurs. i.e m dénombrementas, omplet do ses tableaux prendrait uise allure homérique ) i,5so? 2,0D, 3,00a ? I,a critique ne peut préciser La collection des Classiques de J’Ar/ vient d’en reproduire 551, choisis parmi les plus célèbres du maitre flamand, Sujets religieux, .1dorations des :liages, Érections de Croix, Descentes de Croix, Visitations, Dritsentalions mi Temple, etc…) sujets mythologiques mettant sous nos sel. la vie et lés aventures Junon; Vénus ici d’Adonis, des Nymphes, des Faunes, de Silène sujets historiques et, pour citer le principal, l’admirable Galerie de Médicis au Louvre) sujets profanes, portraits d’empereur et ide roi, des grands de la terre et de la bour-geoisie; sans compter de délicieux paysages, Rondes, Kermesses. Jardins d’amour… ) à ne vouloir citer que l’essentiel, on tomberait dans une énumération sans fin. De cette merveilleuse galerie ressort la technique du litre, son pathétique intense, son extraordinaire intelli-gence des sujets, la virtuosité de son exécution — qualités que fait pressentir une Gude servant de préface. Le volume se termine par des Éclaircissements qui sont comme l’état civil des ouvres les plus importantes. Roger Van der Weyden, par Nui. I. si un — l’n beau volume de i3o pages de texte et 3d planches hors texte. Prix du volume broché, 3 fr. 50 ) relié, 4 fr. 5a. (Librairie Van Oesi. ifs, place du Musée, Bruxelles.) Ce volume constitue la première monographie du célébre Roger Van der Weyden, appelé aussi linger de la Pasture. L’auteur s’est efforcé à débarrasser la vie du maitre des légendes parasites qui l’encombrent ci à alléger son musa, desouvrages doux qui l’alourdissent. Il a tenté de dire tout ce que l’on saitteu sur l’existence de l’artiste, à étudier et à décrire son œuvre, à expliquer les raisons de la profonde admiration dcs connaisseurs pour le talent du maitre. l’ailce à la complaisance de l’Administration des Hospices de Beaune, nous avons pu reproduire notamment dans ce volume plusieurs détails du célèbre polyptyque conservé dans cette ville, 192