1:Al21′ 1.:1′ LES . RTISTES secrétaire général, M. Louis Pastour, 9, rue Bossu, Cannes. NANTES. —2 Exposition de la Société des Amis des Arts, &I 2 février au 1,mars mté. NICE. — Exposition d’art rétrospectif régional des nu’. et sdévies, organisée par la Société des Beaux-Arts, février-mars i5iJ. Par. — 48′ Exposition des Amis des Arts, du t5 janvier au 15 mars in’, ÉTRANGER STINT-PETERSBOUR0.— Exposition centennale de l’art français 11812-1912) en janvier 1912. Pour tous renseignements, s’adresser à let. René Jean, bibliothécaire de la biblio-thèque d’art, r0, rue Spontini, Parts. VENISE. — tti Exposition internationale des Beaux-Arts, du i5 avril au Si octobre 1912. Envoi des ouvrages avant le io mars. (h os. — Exposition universelle en 1913. POUR la sectiondes Beaux-Arts, s’adresser à RI. Maurice Boddaert, secrétaire de la Société Royale d’encouragement aux Arts, à Gand, 1;1, rue des Baguettes. Mosré-CARI.O. — RO’ Exposition des Beaux-Arts, de janvier mil ig12. Likér. — Salon des BVILIVATIE, le mai 1912. Secrétariat 23, rue Bassenge, à Liège. Bibliographie LIVRES Talachkino, par MM. NIcot.as Baku.. et SERGE NIA KOWSKV. (Edition Sodrougcstvo,tiaint-Pétersbourg, 19oi. En dépôt à la galerie des Artistes modernes. Chair. et Si-monson , 19, rue Caumartin). — Nous nous permettons. encore que nous en ayons déjà parlé il y a cinq ans, de rappeler l’existence de ce beau livre d’art que 51M. licerich et Nlakowsky ont consacré à la magnifique tentative d’art que la princesse Marie Ténicheld a réalisée à Talachkino et dom nous venons encore récemment d’admirer une des phases. Le premier y remarque très justement quelle liberté d’in-terprétation régne parmi les artistes et les artisans qui reproduisent les modêies. La princesse y veille elle-même. Nul automatisme de magasin, mais au contraire la certitude de posséder là un travail aussi unique que si on l’avait exécuté exprès pour vous. Le second passe en revue les diverses parties de cet établissement extraordinaire t l’école, le théâtre loù se jouent des piéges populaires). Il parle des efforts de Malioutine, indomptable et excessif, de Zmovier et de Beketof, mieux adaptés aux nécessités pratiques. Il explique le succès étonnant des broderies, succès dù sans doute à ce fait que l’initiatiag de l’ornement est laissée à l’ouvrier. Enlin il dit du térémok (la pièce essentielle de ce bâtiment incomparable) une phrase qui s’applique mer-veilleusement à l’art tout entier de cette école r On y sent une beauté spéciale, antique et féerique, quelque chose de slave à un degré surprenant, d’ingénieux, de barbare et d’intime. A ce livre, il convient d’en ajouter un autre qui le completeexcellemment. C’est un album de Broderies des paysannes de Smolensk exécutées sous la direction de la Princesse Marie Ténicheff, série de savantes planches admirablement gravées en couleurs de quelques motifs, la plupart absolument délicieux et infiniment suggestifs. La Suède vue par ses peintres, par Cm,. -G. Lat ais, traduction française de M. F. SCHELTHESS. (Stockholm chez P. A. Norstedt et Sentir éditeurs.) — Dés les prennéres lignes, es fixés. Ce livre, qui est en ineme temps un trèsnous somm bel album d’art, est un chant d’amour filial offeri par l’un de ses enfants à sa mère la Suède. Il se trouve que ges deux tendances, l’une de tendresse, l’autre de critique ne se contredisent point et qu’au contraire elles se con-fondent. Cela provient d’une coïncidence exceptionnelle que l’on remarque aujourd’hui en Suède entre le pars et la forme D’ART d’art qui y règne. Tous les artistes suédois actuels sont en pleine possession de leurs et, au point de vue technique, n’ont nul besoin de chercher hercher ailleurs des leçons. Alors, nulle mode étrangère ne vient les gêner et ils se trouvent tout prêts à mettre au service de leur patrie les dons qu’ils ont reçus du talent. Tout nous semble vierge là-bas d’ailleurs, à nous chez qui tout a été dit. Et les artistes ont à leur disposition u matière infiniment riche. Ils la saisissent, ils h pétrissent avec un enthousiasme magnifique. Les uns comme Bruno Liljefors se sont adjugé le régne animal, d’autres comme Sils Kreuger ont chanté les vastes espaces, l’âpreté des landes désolées, la force du ent, tous leur nature, leurs ciels, leurs eaux dormantes, leurs forets mélancoliques et la joyeuse intimité de leur vie quiète, chaude,à l’abri. Anders Zorn, Cari Larsson et le prince Eugène semblent les dominer par l’étendue de leurs préoccupations, la variété de leurs sujets. Ils incarnent l’âme de la Suède. On verra, en lisant le livre chaleureux, subtil, délicate-ment émouvant de NI. Cari Lutrin, combien il sait nuancer les diverses régions de cette vaste patrie, comment il en explique le caractère géographique et ethnographique, comment il montre la manière dont les ont célébrées par le pinceau leurs fils différents et passionnés. Au point de vite typographique, il constitue un modèle d’élégance et de bonne présentation. Les clichés en couleur sont tnerveilleux, pour la délicatesse exquise de leur précision dans des dimensions infimes. Il Giorgione, roman, par ALBERT ERLANDE.(ClleZ Bernard Grasset, Paris, t, rue des Saints-Pères.) — Cette mono-graphie passionnée intéressera vivement tous ceux qui aiment voir revivre les ligures des artistes du passé. Nulle figure peut-ètre de la Renaissance italienne n’est aussi séduisante que celle de cet homme véhément, exalté, léger, comme gorgé de joie que fut Giorgi° Barbarelli, de Castels franco, surnommé Giorgione, du diminutif tendre que lui avait décerné l’admiration des femmes, et qui mourut d’amour a trente-quatre ans. M. Albert Erlande est un poète, et cela se devinerait rien gué la lecture de ce roman, car seul un poète peut donner tant d’animation à ce qu’il touche.II fait revivre sous nos yeux le Giorgione, dans l’exaltation quotidienne de sa vie. Nous assistons à ses travaux conçus et exécutés dans une navre lyrique pleine de volupté et de bonheur, nous le voyons rire et chanter avec ses amies et ses camarades, admirer ses maitres et ses 190