L. RT us ARTISTES collections qui setrouveraient dés lors dans l’atmosphere qui leur convient. Nul doute que la beauté de ce cadre héroïque n’incite maints propriétaires de belles choses à les léguer au musée Romand ou elles ne se fondront pas dans un anonymat collectif mais conserveront à la postérite le nom des familles légatrices. Ce sera préférable pour le prestige de ces noms à la dispersion par multiples héritages. C’est aussi un devoir social, la communauté toute entière pouvant des lors en tirer plaisir et profit. Les membres du comité provisoire sont MM. Alexis Ford, fameux collectionneur qui jadis grava à l’eau forte quelques vues de Paris très recherchées aujourd’hui ; Aloys de Aleu, conseiller national al Mandrot de Murals, historieronn distingué. -‘• Nous menons la vie en vitesse comme si nous avions hâte d’en lime, nous sommes pressés.1:écureull tournant frénéti-quement dans sa cage mobile représente assez bien notre existence nous restons sur place en bouclant des courbes vertigineses. Nous n’errons phis le temps! Je faisais ces mélancoliuques réflexions en visitant il y a quelques jours Genève, l’exposition de l’Art domestique au musée Ruth, organisée et présidée par un écrivain folkloriste passionné, M. G. Reynold, avec la collaboration précieuse d’une jeune artiste, Al »‘ Nora Cross, qui s’applique avec beaucoup de talent à relever l’art ingénu et désuet si fort en honneur en nos campagnes et nos montagnes, dans le « bon vieux emps» sous les formes populaires les plus multipliées et que M. de lbeynold dénomme justement « l’Art domestique ». Ah ! revenir à ce bon vieux temps dont on savait user pour orner sa vie jusque chez les plus humbles et remettre en faveur les objets familiers décorés avec gotlt, quel réve ! Il est certain qu’aujourd’hui, l’homme des champs auquel vous parleriez de decorer le berceau ou la créche en bois de bébé, de jolies fleurs entaillées et peintes,cotnIIIQ ceux du musée de Zurich, vous prendrait pour un maniaque. Jadis las inté-rieurs de chalets étaient desmerveilles de fout et de conscience dans la perfection dut ravail. Ces braves gens atteignaient au style sans le savoir, l’ameublement, les étains, les tissus, les costumes, tout était original et orné, les musees de Zürich et de Dale en sont la preuve. Aujour-d’hui tout cela est remplace par le vide de la plus niaise camelote. I,es s balles jardinières » ont tué le costume et le « bazar » tout lu reste. Nous avions les poteries de Ileimberg et de ‘[lionne, ex elles istent encore, mais dégénérée, ! M »’ Nora Cross s’occupe d’épurer celles-ci. Elle y réussit. Citons les noms de Al— E. LLtIland, de Mandrot, E. Mercier, G. de lbeynold, M' » G. Itou ut du Docteur Walser-Muter qui tous avec une vive intelligence des moyens à employer tendent au Illè1112 but. L’exposition qu’ils nous montrent est du plus vif intérêt et mérite d’être. fort encouragée, quoique un peu rétrospective. Chacun des exposants ét.olue d’ailleurs en pleine indépendance et tous sont surs de nt point se contredire car ils marchent sous un unique signe de ralliement, n l’harmonie ». Je ne dispose pas ici da la place qu’il faudrait pour parler par le détail et mime dans sa généralité de cette charmante et utile exposition qui nous montre la poterie, le petit ameublement, les tissus, les broderies, la dentelle, les jouets populaires ut la sculp-ture sur bois. Nul doute qu’il n’en surgisse des modèles essentiels et nouveaux, d’origines locales. Des tentatives de ce genre ont une véritable importance sociale, il s’agit d’atteindre au bien par le beau jusque dans les plus modistes habitations et puis intéresser, pendant les longues soirées d’hiver, de braves gens à ces travaux, c’est leursue donner en mime temps que du plaisir un peu plus d’aisance. Enfin et surtout, orner sa vie n’est-ce pas l’apaiser ? Echos des Arts Les Chefs.d’CEuvre du Musée d’Athènes. Nous avons le plaisir d’annoncer a nos lecteurs que, en dal:- sidération de ses travaux sur l’art Hellène, dont quelque.ont paru à l’Art et les .Irtistes. M. Adolphe Thalasso, notre collaborateur, a obtenu la croix de l’Ordre royal du Sauveur de Orées’. Rappelons à ce sujet que l’étude du distingué critique d’art sur les Chefs-dŒupre du Musée d’A thermes, que nous avons déjà annoncée l’année derniere, paraitra en février ct fera l’objet d’un numéro spécial de rdbd el les Artistes auquel, toutefois, pour ne pas priver nos lecteurs de la suite de l’étude en cours sur l’Histoire de 1:1 Peinture, nous ajouterons cette suite. Dons et Achats. L’abondance des imatières nous a jusqu’ici empéchés de parler comme il convenait d’une acquisition aussi impor-tante que celle de l’Inspiration Poéle, par le Mu’see du Louvre. L’entrée de cette œuvre capitale au Louvre constitueu événement d’art de la plus haute importance. Rarement len Poussin atteignit-il à tant d’autorité dans le style, une volonté si lucide et si calme, bref à un tel génie. On ne peut rien rêver de plus grandiose, de plus serein, de plus noble et à la fois, dirait-on, plein de haute raison, que cette CnAHLES GIRON. toile OÙ s’incarne e pensée qu’un Descartes, qu’un Corneille n’eùt point déunsx,!dau. g Aménagements et Restaurations. le Mont Saint-,I , . Victor I logo, une e double mers où, de d. .zunre et de Eud. ». Il méritait que ses admirateurs les plus zélés se réunissent pour témoigner de leur dévoueent à sa gloire et pour collaborer chaque fois qu’il peut étron’ écessaire à l’action protectrice que l’if tir exerce sur sa conservation. En groupe de visiteurs assidus, d’admirateurs fervents, de défenseurs résolus de cette meille, s’est réuni pou e, r Am une association qui, sous le titre de Société des a Amis du Mont Saint-Michel », s’appliquera à cette tache d’une incontestable utilité En veillant dans toute la mesure permise à l’initiativeprivée ou collective à las auvegarde de l’interét historique et artistique du Mont Saint-Michel; e- En cherchant à arrèter le vandalisme démolisseur ou reconstructeur des maisons anciennes à l’aide de conven-tions faites avec les propriétaires ou d’encouragements qui leur seraient attribués: 3′ En appuyant de tous ses vieux l’exécution des décisions prises par les Chambres et par l’administration des Beaux-