L’ART 1,1′ Lys .■wris-as flaires des cours d’archéologie, d’histoire de l’art: bilités exagérées. ou n’ont pas été poursuivies avec mais ces tentatives se sont heurtées à des suscepti- tout le tact et le goût désirables. Il est certes excel-lent d’affirmer qu’à notre époque, il y a beaucoup d’artistes capables de montrer comment ils com-prennent l’église, tout ce qui appartient à l’église, tout ce qui peut figurer dans l’église. Mais ce qui manque, c’est le clergé capable de les comprendre. de les suivre et de les encourager. Lite renaissance décorative et architecturale, là comme ailleurs, doit ètre précédée d’une renaissance du goût. Il s’agit d’ouvrir les veux de ce public spécial, de le convaincre par des conversations, des écrits et des livres, de l’amener à regarder non pas seulement dans le passé, ou dans les boutiques de la rue Saint-Sulpice. niais dans les ateliers d’artistes, et de lui persuader que, la tradition étant la somme des sentiments vivants apportés par chaque époque, il convient de parer l’église dans une forme qui respecte les sentiments des autres époques en y ajoutant l’expression des sentiments particuliers à la nôtre. Là encore, plus qu’ailleurs, la tradition évolue lentement, pour des raisons de dogme, de discipline et d’exégèse, et il convient d’eue prudent si Von N•e u t conquérir de nouveaux adeptes à l’art chrétien moderne. et… par suite à la L’exposition organisée au pa-villon de Marsan. qui m’a beau-coup intéressé, ne m’a pas séduit complètement. Il me semble qu’on a plutôt visé au nombre qu’à la qualité. D’où une apparence de confusion, de lourdeur, d’encom-brement. On aurait mieux atteint le but que l’on se proposait, si l’on avait été plus sévère. Il y avait là des aquarelles, des pein-tures, des lavis d’architecte, des prie-Dieu, des estampes, des vases, des calices, des autels, et surtout des rouvres que nous avons déjà u ici et là, dans d’autres expo-sitions qui ne se réclamaient pas précisément de la religion. chez I 1 IIIiI pr,it1A I Mt I F.N (141,0 N Zr.) 178