les plus modestes. La dernière des chapelles de campagne, si elle n’avait pas les ornements magnifiques, avait du moins l’unité et l’harmonie. Dans ses lignes pures et simples, s’inscri-vait un charme d’ordre et de convenance ; rien en elle ne rompait la pensée chrétienne; à défaut de beauté, il lui restait au moins la grave de ne con mitre aucune laideur.» On sent bien que dans ces dernières lignes si courtoises et si mesurées. il y a presque une déclaration de guerre, et comme le manifeste du groupement de l’art chrétien moderne. A la lin de certain chapitre délicat de l’Introduction à la vie dévote. saint François de Sales décintre à Philothée «J’ai dit cc que je voulais dire et rait entendre sans le dire ce que je ne voulais pas dire ». M. llenrv Cochin nous fait entendre ce que ses scrupules lui interdisent d’exprimer. Il fait allusion aux prétres qui par une éducation insuffisante de leur goh laissent construire. orner, décorer, meubler. leurs L’ART DÉCORATIF Crevaux. EUGÈNE BOURGOUIN 1”, connusse; b1,1 111,1,1■ES) MARCEL LENOIR. s »LI mi mi: cm ClrIXION églises dans la manière que vous savez. Rappelez, vous cette amusante description que J —K. I luys-mans fait des cadeaux offerts par les pénitentes à l’abbé Plomb « Tout v était… la collection de la statuaire polychrome. des Marie peintes avec le vert glacé des angéliques et les roses acidulés des bonbons anglais; des madones considérant d’un oeil béat leurs pieds et écartant des maints d’où partaient en lames d’éventail des rayons jaunes.— des Saint Antoine de Padoue, frais et léchés, tirés à quatre épingles; des Saint Joseph pas assez charpentiers et trop peu saints; des Sainte Madeleine pleurant des pilules d’argent; toute une cohue de déicoles. de qualité line, appartenant à cette catégorie dite « article de Munich ». Par malheur. il y a beaucoup de prètres capables d’offrir de pareils cadeaux à leurs pénitentes. Et l’on sait que si beaucoup de chefs-d’œuvre ont dis-paru des églises. ce n’est pas moins à cause des passions anti-religieuses que de l’ignorance nô leurs gardiens se trouvaient de leur valeur. On a voulu, à plusieurs reprises, créer dans les sémi-’77