L’ART D coRATIF MAURICE DENIS — MADONE Ces fleurs mystiques, évidemment, sont bien païennes. Sans doute pourrait-on reprocher à quelques-uns de ces peintres, de ces sculpteurs, de ne pas voir les épisodes ou les personnages de l’Ancien et du Nouveau Testament, de la Légende dorée à travers leur croyance, et de ne les com-prendre qu’à l’aide du commentaire de Rembrandt 175 ou des sculpteurs du moyen-âge et de la Renais-sance. Mais quel est l’artiste qui peut affirmer que ses créations sont parfaitement originales et, pour qui sait la part du subconscient dans le travail de l’esprit, est-il possible de préciser ce qui lui appartient en propre, à lui et à ses devanciers ? Les maîtres d’autrefois ont repris, sans en faire