1.., 12T ET I. en France, tandis que d’autres petits maitres. non moins sincères et émus s’inspiraient des grands hollandais qu’on apprenait à pénétrer et à aimer, les Lantara. Bruandet. de Marne. Moreau lainé. Taunay, etc.. qui vont tout doucement préparer la place aux futurs romantiques. Joseph Verr » uAvignon 17,4-Paris 1789!• entre autres, exerce une influence considérable sur’ son temps il était fils d’un peintre décorateur et fut le chef d’une lignée célèbre d’artistes. Il alla étudier à Rome et fut, dit-on, si frappé en cours de route par les effets de lu-mière sur la mer que sa vocation en fut dé-cidée. Il connut à Rome Pannini et le peintre lyonnais Man-glard qui travaillait dans le goût de Claude Lorrain. Vernet suivit cette voie et obtint en Italie des succès consi-dérables avec ses ma-rines, ses tempêtes. ses effets de soleil, ses brouillards, ses coups de vent. Ce succès le suivit à Paris. Si son art est souvent con-venu et superficiel, on trouve parfois en lui une réelle sensibilité, un sentiment juste et rare des valeurs qui en font bien. corn me dans les deux toiles du Lou-vre le Poste Polio et la vue du Chdleau Saint-Ange. le véri-table heritierdeClaude Lorrain et l’annoncia-teur de Corot. Hubert Roberte 733-1808 i. élève de Pannini, qui travailla lui-même en Italie, — nous l’y avons vu en compagnie de Fragonard. — offre souvent les mêmes qualités de délicatesse. Sa technique est séduisante, sa composition pittoresque_ sans tom-ber dans les excès du genre et, quand il lui arrive d’être plus simple, d’échapper un peu à son temps, il montre le tempérament d’un vrai et bon paysa-giste. Le XVIII’ siècle, qui eut tant d’exquis maîtres dans le dessin et la gravure pour raconter les aspects brillants de ses moeurs aimables et frivoles. les Gravelot. les Moreau-le-Jeune, la famille des ES ARTISTES Saint-Aubin, les Cochin. les Jeaurat, les Debu-court, les Lavreince. les Freudebert. etc., eut aussi ses petits peintres militaires Lepaon, Lenfant, Casanova, Sis ebach il eut aussi ses femmes pein-tres. Elles furent nombreuses et plus d’une mérita les honneurs de l’Académie. .u milieu de Nies-daines -11crbouch. Labillc-Guiard. de Marie-GuBhelinine Permit, de :Met Gérard. de !Wh, Ledoux. de Vailemande Angélica Kati ffinann. de la’ vénitienne Rosalba Carriera. domine l’aima-ble ligure de Mnw Elisabeth Vigée-Lebrun i 1755- 181, u. dont la vie agi-tée et bien remplie s’achève presque au milieu du SIX• siècle. Elle était fille du pein-tre Vigée, perdit son père à douze ans et se mit de bonne heure à la peinture. encoura-gée par les conseils des amis de son père. Elle épousa, jeune. le mar-chand de tableaux Le-brun. En r 783. elle fut admise à l’Académie. qui admit le même jour qu’elle Mew La-bille-Guiard. I.es évé-nements de la Révolu-tion la chassèrent hors de France et elle mena une vie vagabonde à univers l’Europe jus-qu’en !Boo. laissant partout des traces de son talent brillant, fa-cile. ingénieux et flat-teur. Mais déjà quelque chose est changé dans le monde. Un besoin de réaction contre le dévergondage de l’art, rabais-sement de l’inspiration, le relfichement de la technique se faisait ardemment sentir. Un renou-veau de ferveur pour l’art antique se manifesta à l’occasion des fouilles d’ lerculanum, dès r 750; un courant nouveau. plus grave. plus sérieux. se fait jour dans le dernier quart du siècle. Joseph Vien (1716-1809i en est comme le précurseur. C’est 1111 qui forma la phalange d’artistes qui va préparer la révolution prochaine, mais c’est son élève, David, qui aura eu l’honneur de la réaliser. (.1 sit irre., ion s’. Co/f. Alernbe,er. Mn., VIGÉE-LEBRUN PORTRAIT DE MADANIE ceismn.ru IMANCE