l’Académie sur son ta-bleau de Corés. el Callirrhoé. aujourd’hui au Louvre. Cette toile témoigne déjà de ce goût particulier pour les lu-mières singulières qui lui lit am .nager son atelier avec des jours qu’il disposait à son gré, à la Rembrandt. Le paiement de ce tableau, acquis par la sous-inten-dance des Beaux-Arts. n’avant été obtenu qu’avec difficultés, il renonça aux comman-des officielles et travailla pour les amateurs pri-vés. Il fut, toutefois. employé par la nouvelle favorite et l’on commit les belles décorations. qui restèrent longtemps dans sa maison deGrasse LA PEINTURE PR.ANÇAISE rce.f m, Loupe,. PORTRAIT Ire CHARDIN PAR 1,1-tirrtle (PASTEL) et qui ont été depuis vendues à l’étranger, qui auraient été exécu-tées pour elle. Mais il s’est plu surtout à des tableaux de genre où il a créé à sa façon une nouvelle Cythère. plus impudique et libertine que celle de son grand devancier. mais où la magie de Fart, le tact et le goût enveloppent toute cette sensualité un peu vive. Le Verrou. Les Hasards heureux de l’Escarpolette. La Fontaine d.lmoler. La Chemise enlevée. Le Sa-crifice à la rose. etc.. sujets répandus par la gravure. ont rendu po-pulaire cet art de badi-nage amoureux et char-mant contre lequel la NICOLAS CHARDIN — NATURE trouve 155