Le Mouvement Artistique à l’Étranger ALLEMAGNE ir _es revues et journaux d’Allemagne ont enregistré avec le plus grand calme, le mérite calme avec lequel ils ont acœucilli votre Festival de Musique, les appréciations de la presse française et belge sur la participation des artistes allemands à l’exposition de Bruxelles et des NItunchous au Salon d’automne. L’Alle-magne est sûre de son fait, consciente d’avoir créé un type allemand du style mo-derne exactement àsa con-venance. Dès lors la louer c’est bien; mais déclarer ce style inacceptable en France, c’est encore mieux ; cela e m déontre l’excellence pour l’Allemagne. La divergence des goûts et des couleurs et entredes sons se prouvant entre les du de jour en jour plus irréductibles. Au point de vue seulement de l’exacte information, nous tenons à déclarer, en absolue connaissance de cause, qu’il faut prendre le contrepied net d’un de vos collegnes les plus lus, lequel déclarait que ce n’était là, après tout, au Salon d’automne, ni mute l’Allemagne, ni seulement mute la Bavière, ni cous tout Munich. Où que vous alliz au contraire, dans toutes les grandes villes Berlin, Vienne, Hambourg, Dresde, Leipzig, Cologne, Darmstadt, ou dans la plus simple station de chemin de fer des lignes, soit Munich-Salzbourg, soit des banlieues de Dresde et Berlin, vous serez convaincu de l’exis-tence d’unmouvement gé-néral se traduisant par des constructions, des mobiliers, des décorations, analogues ce que vous avez vu. Hôtels de ville ou gares, églises ou restaurants, musées ou magasins, écoles ou villas il n’est pas sine cité qui ne présente des séries entières de manifestations du menue goût et du mème art. Quand encore ce n’est pas une nouvelle ville qui surgit méthodique, confortable etc urieuse d’aspect, de pied eu cap, c’est-à-dire d’un bout à l’autre. Exemple la recons-ruchon de Donaueschingen. Nous avons souvent insisté sur l’étude spéciale quemériteraient les nouveaux quartiers de Munich et Berlin. Le Salon d’automne et la section alle-mande de Bruxelles nous nn doent un aperçu mo• biller, il faudrait en avoir un des villes pour mieux comprendre la vraie valeur de cc mouvement. Qu’eut France On en discute la con-enance ou le charme tant niais il serait enfantin d’en contester l’exis-tence partout, des Vosges à la Vistule et dc la Baltique aux Alpes. Le 22 robre Munich a célébré les soixante ans de Heinrich Zugel, né à blaire-liard en Wurtemberg, le meilleur amalier d’Aile-et magne certainement l’un des meilleurs qui aient ja-mais existe. A Augsburg, NI. de Tschudi poursuit dans les musées lem ente travail d’épuration et de réorgani-sation qu’à la Pinacotheque de Munich. A Biberach, sur la Riss, petite ville sonabe de la ligne d’Ulm au lac de Constance, les peintres dé-cédés Amon Braith et Chris-tian Mali laissent leurs riches collections et la majeure partie de leurs œuvres. Desor-mais elles v forment un muséeà leur nom. On ne saurait parler en termes assez favorables de l’exposition de peinture française de Leipzig, due a l’initiative de M. Bec!, berg. Sans doute elle n’a été si bien réussie que gnice aux sympathies ct aux relations pari-siennes que valurent à l’organisateur son talent. Mais Rêvé-nement capital de l’automne artistique de Leipziga été l’appa-on de las econde série d’une suite d’eau x-fortes de Klinger De la Mari, demeurée si longtemps en suspens qu’on déses-FRANTISEK ONDRUSEK – FEMME DE TABOR 179