Echos de Si les robes style Empire, ou a peu pris, étaient trop excentriques, leurs nuances, du moins, étaient assez harmonieuses et, en dernier lieu, les voilages donnaient des tonalités charmantes, douces, discrètes, n’écrasant pas le teint, et d’un parfait bon goût, sauf de rares exceptions, alors qu’on nous offre, cette sai-son, tout ce qu’il y a de plus vulgaire : du bleu per-ruquier, du rouge sang de bœuf, du violet évêque, du vert épinards, du rose paysan et du cerise qui ferait peur à. des moineaux. Et ces nuances heurtées, criardes , tapageuses comme feu M.. Angot, prétendent orner des étoffes sombres, voire même du noir, ce qui est tout bonne-ment atroce et rappelle le chic nègre. Plus ça hurle, plus c’est joli! Le velours règne…, longue vie je lui souhaite, mais en robes, manteaux et chapeaux, et non pas en sou-liers, ne trouvant rien qui soit plus tenue de chambre -que ce genre de chaussures qui ose, cependant, se montrer dans la rue par tous les temps. J’aiconnu-dans ma petite enfance, une vieille fille bossue, avec un profil de cheval, qui n’avait pas dû, déjà, être bien jeune au temps de Louis-Philippe. Sous des jupes à fronces, en éternelle levantine vert-bronze, elle mon-trait hiver comme été, des souliers de velours noir, et son souvenir me revient a la mémoire dés que j’aperçois une jolie femme trottiner avec ces façons de pantoufles. Pour le soir, nous avons des souliers mirifiques, brodés, pailletés, étincelants, en tissus d’or et d’argent, bouclés de pierreries. C’est très Renaissance dans le passé, très théâtre dans le présent et très conte de fées à toute époque; car il semble qu’on doive posséder des trésors pour se mettre tant de richesses aux pieds… . A vrai dire, ce n’est pas une raison capitale, les femmes n’y regardent pas de si près quand il s’agit de leur toilette et ayant une rare habileté pour la Mode paFaitre méme sans « être — La mode est aux souliers dores, eh bien! on en aura, rien de plus simple! Et on en a tellement qu’ on ne voit plus frétiller, sous les volants de dentelle, que des pieds en bijou-terie. Remontons vite a la tête pour changer et jetons un regard sur les coiffures qui deviennent de plus en plus compliquées, avec certaine mèche nouée au milieu d’un haut chignon de manière a lui donner l’apparence d’une bobine de diabolo. D’autres fois, cette mèche a tout faire s’enroule sur le front, se tortille autour des oreilles ou dégringole sur la nuque et, de n’imloorte quelle manière, manque de naturel. Jamais on n a vu des cheveux pousser ainsi au hasard. Il semblerait qu’avec tant de postiches on dût négliger la beauté de la vraie chevelure. Il n’en est rien, heureusement, et malgré tous les faux chignons du monde, on continue à faire usage suivi de l’Extrait Capillaire des Bénédictins du Mont-Majella, dont toute femme coquette connait les propriétés toniques, élément de vitalité pour les cheveux même les plus appauvris. Ce produit spécial se trouve authentique chez M. l’Administrateur Senet, 35, rue du 4-Septembre. Prix : 6 fr. et 6 fr. 85 franco. Comtesse Rion«. Incertaine. — Jevous conseille pas, avec votre petite taille, un manteau dne e fourrure aussi long. Vous serez perdue là-dessous. Entre de. figes. — Pour vous rapprocher du meilleur des deux, faites disparaitre les cheveux décolorés. Ils reprendront leur nuance primitive rien qu’avec des applications de Poudre Capillus, qui existe en toutes nuances, à la parfumerie Ninon, 31, rue du 4-Septembre, où elle vaut 5 fr. et 5 fr. 5o franco. Comtesse R. e ADULTES VIE11.1…133 • oei’est.gorWreol5″.’…’edn’Io’r’■’-o’ ‘•ANDRIFfoS SISYLEHNER ffiggffileggg a mime refuse de prendre se e Phoephafine Falier. o. e TÉLÉPHONE 238.61 J. FÉRAL TÉLÉPHONE 238.61 EXPETe• EN TABLEAUX PARIS 7, Rue Saint-Georges, 7 PARIS