L’ART ET LES ARTISTES Pen Iheun ( P e ne re murale). PUVIS DE CHAVANNES — SAINTE GENEVIb’E EN MEM:: il a traduit magnifiquement les aspects. Parmi ses tableaux, les Casseurs de pierres (Musée de Dresde), l’Après-dîner d’Ornans (au Musée de Lille). et surtout l’Enterrement à Ornans au .Nlusée du Louvre), comptent parmi les rouvres maîtresses du siècle. Autour de Courbet, incarnation du réalisme, se forma tout un groupe de réalistes qui réunit les plus libres et les plus exacts interprètes de la vie de notre temps. C’est :ainsi qu’à sa suite, dès 1859. apparaît Henri Fantin-Latour (Gre-noble (836 — Buré, Orne, igo4) qui fut, bien que le plus jeune du groupe. le porte-étendard du réalisme. Formé près des maîtres, dans ce Louvre qui était son lieu d’étude de prédilection, il apprit des plus beaux Vénitiens, Espagnols ou Hollandais le secret de traduire avec la grandeur du style, la noble simplicité de l’histoire, lesscènes de la vie contemporaine dont il nous a laissé des compositions demeurées classiques : ses Liseuses. Brodeuses Musée de Lyon), l’Hommage à Dela-cruix (Musée du Louvre, collection Moreau), l’Atelier aux Batignolles Musée du Luxembourg), le Coin de table. Aulour du piano. La Fa-mille. etc. Ce qui n’empècha point Faufil », d’etre un poète et de se distraire en délicieuses compositions inspirées principalement par ses admirations musicales. Puis c’est Alphonse Legros (Dijon 1837, Watford près Londres 1911 1 l’auteur de l’A mende honorable du Musée du Luxembourg, de l’Ex-‘sis du Musée de Dijon, ou des Femmes en prière de la Tate Gallery de Londres. peintre, sculpteur, graveur, médailleur. réaliste qui relève pourtant dcs plus nobles traditions. C’est James M.-N. Whistler. le mystérieux et sug-gestif peintre américain, plus qu’à demi français. Théodore Ribot (18a3-1891), Antoine Vollon (1833-190o), James Tissot (1836-19o2),Carol us Duran tné à Lille en 1837). Ce maitre fit ses premières études dans sa ville natale. qui l’envoya se perfectionner à Paris. pas vu un jusqu’à ce jour et, à peine se produit-il puis à Rome. Ses premiers ouvrages, comme la qu’il montre des qualités de praticien extraordi- Prière du soir ou l’Assassiné (Musée de Lille), naire. Il s’est consacré particulièrement à la témoignent de l’influence du maitre d’Ornans et peinture de la vie de son pays franc-comtois, dont annoncent le brillant et puissant peintre qui s’est 536