L’ART ET LES ARTISTES VRANÇOIS DAUBIGNY — 1:1,71-ANG Jules Dupré (Nantes 1811- L’Ile-Adam 18891 débuta. inaperçu, au Salon de 1831 ; niais dès 1833 on fut frappé de sa manière robuste de traiter le paysage par larges modelés. de sa distribution de la lumière et de sa richesse de coloris, avivées sans doute. à l’occasion d’un voyage en Angleterre, près des maîtres anglais. Son œuvre est considé-rable et l’on peut, maintenant, admirer au Louvre, à travers les collections Thomry-Thiérv et Chau-chard. ce poète qui fut aussi un prodigieux exécu-tant. De meme, on pourra désormais étudier avec le plus de profit dans notre Musée national les œuvres de ses grands émules. Théodore Rousseau Musée a,, Louvre ;Paris ,Siz -Barbizon 1867; est, cependant, la ligure la plus exceptionnelle de cette phalange extraordinaire, car il a tous les dons de voyant enthousiaste et de contemplateur attentif et scru-puleux. Il est à la fois un ardent lyrique aux puissantes synthèses et un observateur aux ana-lyses les plus subtiles et les plus aigües. Près d’eux, Narcisse Diaz de la Pena (Bordeaux 1807-Menton 1876) est un brillant pittoresque aux papillotages exaltés. Rousseau avait préparé par ses scrupules, parfois maladifs, l’évolution du paysage vers ce qu’on a appelé le naturalisme. c’est-à-dire vers une étude THÉODORE ROI Les CleNES ;232