CAMILLE CORO’l – IMA:11,1 conventions nobles du style héroïque ou idéal ou les conventions familières du style pastoral ou champêtre. Mais déjà, derrière Valen-ciennes (1750-1819) et Watclet ( 1780- (8661 qui représen-tent ces deux genres, se lèvent E. Isabey ou E. Lami. qui seront les pitto-resques du roman-tisme. Georges Michel, dit Michel de Montmartre, qui va reprendre la tra-dition des Ruysdael et des Hobbema et surtout Paul Huet (Paris 803-Nice 1869). Celui-ci est le véritable fondateur de l’école française de paysage. Si l’on pu attribuer à tort à l’action des maîtres anglais, Constable notamment qui exposa au Salon d, 1824, où il produi,ii sans conteste unc vive sensation, l’éclo-sion du paysage romantique, il ne faut pas oublier que Huet. qui s’était formé au Louvre devant les toiles de Rubens et de Rem brandt. exécutait déjà, dès 1822. des études qui sont tout à fait par leur chaleur expressive le prélude de tout le grand chœur romantique Le Louvre comprend de ce maitre fou-gueux, l’Inondation Saint-Cloud. les Br i-sants Granville. etc. Puis vient le groupe serré des maîtres admirables qui ont répandu par le monde la gloire de notre école, ceux qu’on a groupés plus spécialement sous le vocable école de 183o, bien qu’ils aient fait tous leur appari-tion aux Salons après cette date. Ce sont, particulièrement, J. Dupré, Théodore Rousseau et Diaz. I III. ilu il